Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Pierre Javaux
Distribution : Bac Films
Réalisation : Pierre Javaux
Scénario : Emmanuel Mauro, Pierre Chaillan, Pierre Javaux
Montage : Eric renault
Photo : Gille Porte
Décors : Pierre Quefféléan
Son : André Rigaut
Musique : Béatrice Thiriet
Maquillage : Marie-Hélène Duguet
Durée : 87 mn
 

Michel Serrault : Gustave
William Nadylam : Malick
Emma Javaux : Camille
Pascal Nzonzi : Baye Dame
Arthur Chazal : Etienne
Ralph Amoussou : Bha
Jacky Ido : Lamine
Cédric Ido : Soguy
Allen Pharnell : Massamba
 

Les enfants du pays sur Africultures.com
Site distributeur
Le site d Emmanuel Mauro, co-scénariste des Enfants du pays
 
 
Les enfants du pays


France / 2006

19.04.05
 

Extraits du dossier de presse





Après avoir produit des documentaires (avec Haroun Tazieff), des fictions (pour Arte), et les longs métrages de Marc Esposito pour le cinéma, Pierre Javaux s’est lancé dans la réalisation avec Le Cœur des Hommes, qui a eu le succès qu’on sait.
Dans les Enfants du Pays, il fait jouer sa fille, Emma.
L’action du film se déroule entre le 10 et le 12 mai 1940, à la fin de la « drôle de guerre » : l’Allemagne attaque le 10 mai en Belgique pour y aspirer l’armée française. Le 12, les chars allemands traversent la forêt des Ardennes, alors considérée par les Français comme un rempart naturel infranchissable. Dans plusieurs bourgades avoisinantes, il y a eu des corps de Tirailleurs Sénégalais laissés en première ligne.

Le « Français Tiraillou »
Petit nègre, petit français, forofifon naspa, moi ya dit, pidgin militaire…derrière toutes ces expressions, une même réalité : une variante simplifiée du français due aux premiers tirailleurs sénégalais, d’où son appellation originelle de « Français tirailleur » ou « Français tiraillou ». Son premier objectif était de permettre la communication entre les tirailleurs mais aussi entre les tirailleurs et leurs supérieurs hiérarchiques français.
Crées en 1857, les corps d’infanterie appelés Tirailleurs Sénégalais venaient en réalité de tous les pays colonisés sous les sigles AOF (Afrique Occidentale Française) et AEF (Afrique Equatoriale Française). : Dahomey, Togo, Gabon, Haute-Volta, Côte d’Ivoire, Sénégal, Congo…Il leur fallait donc une langue commune, la plus simple possible. En voici quelques traits dominants : substantifs tirés du masculin (« mon case »), verbes à l’infinitif (« moi venir »), tutoiement exclusif, suppression des articles et des pronoms personnels, usage de termes à fonction et sens multiple (« ya ») et bien sûr, néologismes nés de la prononciation simplifiée du Français. Po = repos, gadabou = garde à vous, baïnet’on = baïonnette au canon…

La non-reconnaissance
Lors de la déclaration de guerre en 1939, environ 150 000 tirailleurs sénégalais sont rapidement mobilisés. Près de 10 000 d’entre eux combattront dans les Ardennes pour tenter de stopper l’avancée des chars allemands en mai 1940 et beaucoup seront massacrés par les Allemands en juin, après avoir été faits prisonniers.
« Indigènes », « sujets français » et non citoyens français (à l’exception des habitants des « quatre communes » sénégalaises de Saint-Louis, Rufisque, Dakar et Gorée), les tirailleurs sénégalais portaient une chéchia rouge, une ceinture de flanelle, un blouson col rond, une culotte bouffante, des bandes molletières et allaient pieds nus. Ils ne pouvaient être promus que capitaines. En première ligne lors du débarquement en Provence d’août 1944, la fin de la guerre vit ceux qui n’étaient pas rentrés à la vie civile participer à la guerre d’Indochine et à diverses opérations de « maintien de l’ordre » dans les colonies (massacre de Madagascar en 1947).
Alors que les tirailleurs sénégalais bénéficiaient de pensions d’anciens combattants, une loi du 26 septembre 1959 réduisit ces pensions à un montant équivalant au septième de celles touchées par leurs compagnons d’ armes français. Par la suite, sur cette même base, les pensions furent indexées sur le coût de la vie des différents pays concernés. En 2004, une somme de 120 millions d’euros a été inscrite au budget pour revaloriser de 20 à 100% lesdites pensions… au bénéfice des survivants…
 
asha
 
 
 
 

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