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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Mars
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Production : Fidélité Distribution : Mars distribution Réalisation : Christian Vincent Scénario : Olivier Dazat, Christian Vincent Montage : Yves Deschamps Décors : Patrick Durand Son : Olivier Mauvezin Maquillage : Maud Baron Durée : 106 mn
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José Garcia : Stéphane
Isabelle Carré : Franssou
François Cluzet : René
Michel Vuillermoz : Marc
Mar Sodupe : Christina
Luis Rego : Robert
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Quatre étoiles (4 étoiles)
France / 2005
03.05.06
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Pour sa première "vraie" comédie, Christian Vincent (La discrète, La séparation, Les enfants…) a choisi une atmosphère mêlant suspense et glamour, comme en clin d'œil aux films des années 50. "Je ne parlerais pas de suspense au sens où on l' entend
habituellement, précis-t-il. On a construit un scénario dans lequel
on se demande en permanence ce qui va se passer dans la
séquence suivante. On partait pourtant d'un cliché : une fille
assez naïve tombe sur un type qui s'intéresse à son magot. On
est donc dans un genre connu, avec ses règles, ses
conventions. On se doute bien que Franssou et Stéphane vont
fatalement finir dans les bras l'un de l'autre et en même
temps, on ne parle jamais de sentiments. Pour certains, le
comble de l'horreur, c' est la psychologie. Pour moi, ce sont les
sentiments. Ce qui m'intéresse, entre eux, ce sont les rapports
de force. Comment l'un fait marcher l'autre, comment il le
manipule, lui raconte une histoire, le mène par le bout du nez.
Et très vite, dans cet art de la manipulation, c' est l'élève qui
supplante le maître."
Sur les traces de Grace...
Le réalisateur, qui se revendique comme "ancien cinéphile non repenti", a notamment revu avant le tournage La main au collet d'Alfred Hitchcock, qui se déroule lui aussi sur la Côté d'Azur. Il a également conseillé à Isabelle Carré de regarder des comédies américaines des années 40-50. L'actrice a revu Gilda de Charles Vidor, La garçonnière de Billy Wilder, Diamants sur canapé de Blake Edwards et d'autres films avec Audrey Hepburn ou Marilyn Monroe. "Pour la descente d'escaliers dans le hall du Carlton, je me chantais “ I wanna be loved by you ” et je pensais à Marilyn Monroe. Je me suis beaucoup amusée !", se souvient-elle.
Pas étonnant que l'ambiance de ces films imprègne Quatre étoiles, qui est d'ailleurs plein de clins d'œil plus ou moins explicites aux classiques du genre."J’ai vu beaucoup de films, que ce soit à la cinémathèque, ou à l' Action Lafayette,
avant qu' il ne soit transformé en Shopi. C' est là- bas que j' ai
découvert les comédies américaines des années 30- 50. Alors,
que j'ai été inspiré par des films comme Haute pègre, ou
La huitième femme de barbe bleue de
Lubitsch. . . ça n' est pas impossible, avoue Christian Vincent. Depuis, en matière de comédie, on n'a jamais fait mieux. Je ne suis pas nostalgique de cette époque. Je ne pense pas que c'était mieux avant, cependant, je regrette la place que ces auteurs
occupaient..."
Sur un air des fifties...
Ce qui frappe au premier regard, c'est le petit côté Grâce Kelly d'Isabelle Carré, chic et élégante dans des robes de rêve, le foulard Hermès négligemment noué sur la tête. En plus de son changement de look (nouvelle couleur de cheveux, attitude glamour), l'actrice a fait un gros travail sur les costumes. "Avec Carine Sarfati, la costumière, nous avons regardé les costumes des années 50, avec beaucoup de couleurs mais aucune des propositions ne convenait à Christian. Nous avons commencé à paniquer et Carine m' a dit : “ Il faut que tu m'aides, que tu habites le vêtement, que tu sois sexy et que tu marches pour le mettre en valeur ”. Elle m'a donné la clé. J'ai commencé à déhancher timidement, mais dès que j' ai vu Christian s'enthousiasmer, j'ai
compris la direction qu'il fallait suivre. Et quand j'ai commencé à
me sentir à l'aise avec cela, les costumes ont fonctionné !" MpM
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