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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Gétévé, Arte Réalisation : Gaël Morel Scénario : Gaël Morel Montage : Catherine Schwartz Photo : Jean-Max Bernard Musique : Jérôme Coullet Durée : 78 mn
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Nicolas Cazalé : Samy
Amira Casar : Nadia
Mohammed Mjd : Grand père
Kheireddine Defdaf : Issam
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Les chemins de l'Oued
France / 2003
16.04.03
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Troisième long métrage de l'acteur Gaël Morel - révélé par Les Roseaux Sauvages - après A Toute vitesse et Premières neiges, Les chemins de l'Oued a remporté le prix de la critique à Toronto.
Le film a été écrit avec la contribution de l'écrivain Yasmina Khadra, en tant que consultant sur l'Algérie. Morel avoue s'être aussi inspiré du film de Roberto Rossellini, Allemagne année zéro.
Au delà du pays-décor et même du pays-thème (l'Algérie), Morel s'est concentré sur son acteur. "C'est l'amour des acteurs qui fait que la mise en scène reste toujours très sensuelle." "Le rôle de la mise en scène était d'arriver à rendre Samy tellement sensuel qu'il n'y ait presque plus besoin de dialogues." Morel va plus loin dans son amour pour le corps masculin : "j'aimerai lever le tabou énorme qui existe dans le cinéma français sur le corps des acteurs. Le corps féminin n'a plus de mystère, alors que l'on filme l'acteur de manière encore très chaste, il fait quasiment l'amour en passe-montage. (...) C'est rare les acteurs physiques, il y a Stéphane Rideau, il y a Nicolas, il y a Grégoire Colin, Benoït Magimel, Vincent Martinez."
Nicolas Cazalé avait déjà joué chez Stéphane Giusti (Bella Ciao) et sera à l'affiche du film d'Ismaël Féroukhi, Le Grand voyage. Amira Casar, vue récemment dans Filles perdues cheveux gras sera la vedette du prochain Breillat.
Lorsque son film a été primé à Toronto, la mention stipulait qu'il le méritait "pour sa prise de risque politique, son pouvoir de déranger, son portrait sur la destruction de l'identité par la guerre et sa capacité à faire confiance." vincy
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