Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


SND  

Production : SND, Quad Films, La petite Reine, M6 Films
Distribution : SND
Réalisation : Eric Toledano, Olivier Nakache
Scénario : Eric Toledano, Olivier Nakache
Montage : Dorian Rigal-Ansous
Photo : Rémy Chevrin
Décors : Franck Benezech
Son : Pascal Armand, Laurent Quaglio, Thierry Delor
Musique : Frédéric Talgom
Costumes : Véronique Périer
Durée : 100 mn
 

Jean-Paul Rouve : Vincent
Marilou Berry : Nadine
Omar Sy : Joseph
Lannick Gautry : Daniel
Julie Fournier : Lisa
Guillaume Cyr : Truman
Joséphine de Meaux : Caroline
Jean Benguigui : Mimoun
 

Site officiel
 
 
Nos jours heureux


France / 2006

28.06.06
 

Forcément nostalgiques et nourris de leurs propres souvenirs, fidèles à leur genre de prédilection, la comédie bien sûr, après Je préfère qu’on reste amis en 2005, nos deux vieux compagnons de route (depuis leur premier court en 1995, Le jour et la nuit) Eric Toledano et Olivier Nakache nous reviennent pour un second long métrage qui, il y a fort à parier, fera la joie des inconditionnels de ces comédies d’été qu’il fait bon voir en salles climatisées. Une vraie comédie estivale. Certes. Reconnaissons toutefois l’appellation un brin limitative. Et ici même Nos jours heureux pourrait bien se faire une place au BO, au-delà de son casting choral, au-delà de l’actuelle situation des comédies classées grand public, a fortiori au-delà de son panache de genres réussi : un teen movie contemporain, assortie de périples générationnels, bons ressorts dialogués… Le tout boosté par un avéré travail de mise en scène. Au final et en dépit de son titre même ô combien carte postale, Nos jours heureux saura éviter tous les pièges de la ringardise.




Avec tel casting, il y avait de quoi passer ou casser. Jean-Paul Rouve (qui tend désormais à ne guère se renouveler), Marilou Berry, abonnée aux rôles de jeune femme ; voire jeune fille complexée (en dépit de la belle interprétation qu’elle nous offrait en … dans Comme une image voici deux ans (en compétition officielle à Cannes 2004), Omar Sy, jubilatoire bonne bouille de C+ et Cie franchisées grand écran, Jean Benguigui… Ajoutez les sexies et volubiles Lannick Gautry, Julie Fournier, Guillaume Cyr… LA bonne recette, mais, comme toujours, la recette à moindres garanties une fois passée une semaine d’exploitation.
A l’arrivée, force est de constater que le tourbillon aura de quoi séduire, malgré ses élans cacophoniques, saynètes et virages pubertaires. De quoi invariablement surfer sur ces éternels bons airs frais et mélodies d’enfance (jusqu’à 50 têtes blondes sur le plateau)… Sans grandes prétentions... Juste le temps de nous aérer l’esprit. Aujourd’hui, c’est déjà beaucoup mal en matière de comédie populaire.
 
Sabrina
 
 
 
 

haut