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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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SND
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Production : SND, Quad Films, La petite Reine, M6 Films Distribution : SND Réalisation : Eric Toledano, Olivier Nakache Scénario : Eric Toledano, Olivier Nakache Montage : Dorian Rigal-Ansous Photo : Rémy Chevrin Décors : Franck Benezech Son : Pascal Armand, Laurent Quaglio, Thierry Delor Musique : Frédéric Talgom Costumes : Véronique Périer Durée : 100 mn
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Jean-Paul Rouve : Vincent
Marilou Berry : Nadine
Omar Sy : Joseph
Lannick Gautry : Daniel
Julie Fournier : Lisa
Guillaume Cyr : Truman
Joséphine de Meaux : Caroline
Jean Benguigui : Mimoun
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Nos jours heureux
France / 2006
28.06.06
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Forcément nostalgiques et nourris de leurs propres souvenirs, fidèles à leur genre de prédilection, la comédie bien sûr, après Je préfère qu’on reste amis en 2005, nos deux vieux compagnons de route (depuis leur premier court en 1995, Le jour et la nuit) Eric Toledano et Olivier Nakache nous reviennent pour un second long métrage qui, il y a fort à parier, fera la joie des inconditionnels de ces comédies d’été qu’il fait bon voir en salles climatisées. Une vraie comédie estivale. Certes. Reconnaissons toutefois l’appellation un brin limitative. Et ici même Nos jours heureux pourrait bien se faire une place au BO, au-delà de son casting choral, au-delà de l’actuelle situation des comédies classées grand public, a fortiori au-delà de son panache de genres réussi : un teen movie contemporain, assortie de périples générationnels, bons ressorts dialogués… Le tout boosté par un avéré travail de mise en scène. Au final et en dépit de son titre même ô combien carte postale, Nos jours heureux saura éviter tous les pièges de la ringardise.
Avec tel casting, il y avait de quoi passer ou casser. Jean-Paul Rouve (qui tend désormais à ne guère se renouveler), Marilou Berry, abonnée aux rôles de jeune femme ; voire jeune fille complexée (en dépit de la belle interprétation qu’elle nous offrait en … dans Comme une image voici deux ans (en compétition officielle à Cannes 2004), Omar Sy, jubilatoire bonne bouille de C+ et Cie franchisées grand écran, Jean Benguigui… Ajoutez les sexies et volubiles Lannick Gautry, Julie Fournier, Guillaume Cyr… LA bonne recette, mais, comme toujours, la recette à moindres garanties une fois passée une semaine d’exploitation.
A l’arrivée, force est de constater que le tourbillon aura de quoi séduire, malgré ses élans cacophoniques, saynètes et virages pubertaires. De quoi invariablement surfer sur ces éternels bons airs frais et mélodies d’enfance (jusqu’à 50 têtes blondes sur le plateau)… Sans grandes prétentions... Juste le temps de nous aérer l’esprit. Aujourd’hui, c’est déjà beaucoup mal en matière de comédie populaire.
Sabrina
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