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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : EM media, Revolution films, Baby Cow productions, Scion films Distribution : ID Distribution Réalisation : Michael Winterbottom Scénario : Martin Hardy, d'après le roman de Laurence Sterne (La vie et les opinions de Tristram Shandy) Montage : Peter Cristelis Photo : Marcel Zyskind Format : 35mm, Scope, Dolby digital SRD Décors : John Paul Kelly Son : Stuart Wilson Musique : Nyman, Rota, Handel, Schuman, Bach, Nordgren Durée : 90 mn
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Steve Coogan : Tristram Shandy, Walter Shandy, lui-même
Rob Brydon : Oncle Toby Shandy, lui-même
Keeley Hawes : Elizabeth Shandy, elle-même
Shirley Henderson : Susannah, elle-même
Jeremy Northam : le réalisateur, Mark
Kelly Macdonald : Jenny, Mme Coogan
Stephen Fry : le conservateur Patrick, le pasteur Yorick
Gillian Anderson : la veuve Wadman, elle-même
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Tournage dans un jardin anglais (A Cock and Bull Story) (La vie invraisemblable de Tristram Shandy)
Royaume Uni / 2006
05.07.06
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Un Winterbottom qui n’a pas été sélectionné par un des grands festivals, c’est non seulement rare, mais ça le rend exceptionnel. L’homme qui n’arrête pas de tourner - 6 films depuis 2002 parmi lesquels The Road to Guantanamo, sorti il y a quelques semaines en France – a préféré usé des circuits festivaliers parallèles : Cambridge (avant-première en juillet 2005), San Sebastian, New York, Londres, Mar del Plata, Istanbul, … Le film est même parvenu à empocher 1.3 millions de $ aux USA lors de sa sortie.
Le vrai challenge était sans doute de trouver un titre pour la sortie française. Originalement le film s’appelle A cock and Bull story, d’après un livre lui-même titré "La vie et les opinions de Tristram Shandy". Si bien que Tournage dans un jardin anglais (ça rappelle le titre d’un Greenaway) est sous titré La vie invraisemblable de Tristram Shandy. Si vous êtes perdu ce n’est pas grave. C’est le principe même du livre ET du film.
Tristram Shandy est un de ces livres cultes, même si moins connu que "Orgueil et préjugés" (Austen) ou "Ulysse" (Joyce), qui sont devenus des classiques de la littérature anglo-saxonne. Cette épopée signée Laurence Sterne a été publiée sous forme de feuilletons entre 1760 et 1767 et aurait eu pour admirateurs Balzac, Baudelaire, Pouchkine, Goethe… Diderot en disait ceci : «Je suis enfermé depuis quelques jours dans la lecture du plus fou, du plus sage, du plus gai de tous les livres. C’est le Rabelais des Anglais. Il est impossible de vous en donner une autre idée que celle d’une satire universelle.» 944 pages au final.
Une histoire sans queue ni tête (A cock and Bull story donc) où l’on croise Rob Brydon, Shirley Henderson (Harry Potter et la coupe de feu, Trainspotting), Jeremy Northam a href="http://www.ecrannoir.fr/films/films.php?f=403"class="lien">Gosford Park), Kelly Macdonald (Trainspotting, Gosford Park), Ian Hart (Harry Potter à l’école des sorciers), Gillian Anderson (X-Files), Stephen Fry (Gosford Park, Peter’s Friends). La plupart ont déjà joué chez Winterbottom dans Wonderland ou 24 Hour Party People. C’est dans ce dernier que le réalisateur a débuté sa collaboration avec Steve Coogan, star de ce film. Qui croise d’ailleurs Tony Wilson (le vrai) qu’incarnait Coogan dans 24 Hours Party People... On a aussi vu Coogan dans un des sketches de Coffee and Cigarettes (Jarmusch), dans Marie Antoinette (Coppola), Le tour du monde en 80 jours…
V.
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