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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Onyx Films, Luxanimation, SND, Fidélité Films Distribution : SND Réalisation : Matthieu Delaporte Scénario : Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière, Julien Rappeneau Montage : Xavier Loutreuil Photo : Crystel Fournier Décors : Jean-Marc Tran Tan Ba Son : Pierre Tucat, Mikaël barre, Marc Doisne Musique : Jérome Rebotier, Labo Orchestra Costumes : Sonia Philouze Maquillage : Caroline Philiponnat Directeur artistique : Chantal Perneker Durée : 99 mn
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Patrick Mille : Vincent Larchet
Guillaume Gallienne : Mathias Warkhevytch
Olivia Magnani : Alessia Massari
Sophie Cattani : Christine Moretti
Guy Bedos : Le père de Vincent
Anémone : La mère de Mathias
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La jungle
France / 2006
12.07.06
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La jungle est un premier film réalisé par Matthieu Delaporte, déjà scénariste de Les parrains et de Renaissance au côté d’Alexandre de la Patellière, présent lui aussi sur le film.
Que ce soit à l'intérieur du film ou dans sa mise en chantier, l’amitié est au centre de La jungle. Le réalisateur s’explique : « J’ai rencontré julien Rappeneau (co-scénariste) et Jerôme Rebotier (compositeur de la musique) au lycée. Aton Soumache (producteur) en Fac. Et Alexandre de la Patellière (co-scénariste et producteur) lors de mon premier stage. »
Matthieu Delaporte, sur le point de départ de La jungle.
« Comme pour mon court-métrage Musique de chambre, ce sont les personnages qui sont apparus les premiers, l’intrigue et les situations n’étant venues que plus tard. Ce n’est pas le pari de tenir une semaine dans la rue qui a fait naître les personnages, c’est l’inverse. Il leur arrive ce qui leur arrive parce qu’ils sont ce qu’ils sont ! L’envie de départ était d’écrire l’histoire de deux amis d’enfance qui n’arrivent pas à grandir et vont tester la résistance de leur amitié. (...) La jungle est une comédie "amicale" comme il existe des comédies romantiques. En mettant en scène le film, j’ai constamment cherché à rester à la limite entre le premier et le second degré, entre le réel et l’imaginaire. Je me suis efforcé de traiter la réalité avec absurdité (le déclenchement de l’histoire avec le pari par exemple) et l’absurdité avec réalisme (rencontre avec le vigile, le psy, les sourds…). »
Le film met en scène un couple de comédie qui rappelle celui de La chèvre (une des sources d'inspiration du film), avec un emmerdeur et un emmerdé, un meneur et un suiveur. Pour son casting, le réalisateur fait appel aux talents du bien connu Patrick Mille (Chico dans une pub pour la téléphonie) et de Guillaume Gallienne (Marie-Antoinette, Narco). Le reste de la troupe se compose de caméos de stars et d’acteurs moins connus : Guy Bedos (Un éléphant, ça trompe énormément), Anémone (Le Père Noël est une ordure), Olivia Magnani (Les conséquences de l’amour) et Sophie Cattani (La vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre).
Matthieu Delaporte, sur les rôles de Mathias et Vincent.
« J’avais un objectif en faisant le casting : trouver une paire qui marche, le reste n’avait aucune importance. Je savais que la réussite du film tiendrait sur l’alchimie qui pourrait exister entre les acteurs qui les incarneraient… Du coup, j’ai fait beaucoup d’essais et j’ai eu beaucoup de mal à les trouver ! Mais le jour où je les ai trouvés, j’ai eu le sentiment qu’il ne pourrait plus nous arriver grand chose ! »
Guillaume Gallienne témoigne : « Avec Patrick Mille, on ne se connaissait pas. Et pourtant, dès le premier jour, il y a un truc qui a pris. Il a suffit juste d’un instant. Et là il était évident qu’on était les meilleurs amis du monde depuis 15 ans ! C’était extrêmement plaisant. C’était une bouée, un allié et une source de fous rires en permanence. »
Alexandre de la Patellière, sur le tournage du film.
« Le principe du tournage était d’immerger les acteurs et toute l’équipe au milieu des "vrais gens". Ca allait dans l’esprit et l’énergie du film. (…) Le long du film, on ne revient jamais dans les mêmes décors. On se déplaçait énormément dans Paris : il y a 90 décors en tout. Quand on commençait une séquence dans un décor il fallait absolument la finir. On a perdu plein de lieux. Il fallait se retourner, retrouver autre chose. On devait avoir des figurants mais ils avaient disparu, il fallait en retrouver d’autres dans la rue, leur faire signer des décharges, les amener sur le plateau... »
Patrick Mille : « Evidemment tu dois refaire plein de prises car les gens n’ont pas l’habitude et ils regardent la caméra., ou bien une famille s’arrête pour se faire filmer ! Mais ce qu’on peut gagner dans cette urgence, finalement, même si tu as un regard caméra, c’est ce sentiment d’être réellement plongé dans la ville. »
Guillaume Gallienne : « C’est surtout lors des scènes d’intérieurs qu’on rencontrait d’autres acteurs. Le premier mois on a fait les extérieurs et le deuxième mois les intérieurs. »
La jungle est programmé à la même date de sortie que Superman Returns, la lutte risque d’être dure. ninteen
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