Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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La jungle


France / 2006

12.07.06
 



DANS LA JUNGLE, TERRIBLE JUNGLE





« - Ave gladiateurs !
- Salut esclaves ! »


Sur la base d’une accroche aussi absurde que stupide, comment survivre 7 jours avec 7 euros en poche, le réalisateur pose son histoire. Mais le film met longtemps à démarrer et ne devient intéressant qu’à partir de ce fameux pari. Jusque là, Patrick Mille cabotine beaucoup dans son rôle de fils à papa, et le spectateur est contraint d’assister à un véritable déluge de grimaces lourdes et d’attitudes forcées. Durant toute la première partie, les seconds rôles se taillent la part du lion, à nos dépens malheureusement, puisque tous ces acteurs ont vraiment du mal à rentrer dans la peau de leur personnage. Guy Bedos lui-même est peu convaincant en père autoritaire et fait plus figure d’un vieil homme tout rouge et alcoolique qu’autre chose. Heureusement, on ne les reverra que très rarement par la suite et, parti de ses défauts, le film décolle enfin.

Mathias et Vincent sont deux personnages qu’on a d’abord du mal à cerner. A la fois extrêmement proches (sont-ils homos ?) et totalement différents dans leur caractère, le film prend le pari de se construire scénaristiquement autours de cette attitude antithétique. Vincent dans le rôle du meneur antipathique, et Mathias dans celui du suiveur introverti. C’est une errance physique, mais aussi psychologique. La musique vient épouser le dynamisme de leurs courses infernales à travers la capitale, au travers de diverses situations cocasses et amusantes : les personnages sont tour à tour pourchassés par une horde de sourds muets, à la recherche d’un abri inespéré… Le film fourmille de ce genre de situations. Une histoire d’amour s’attache alors à l’intrigue pour mieux casser le rythme de cette comédie, et ainsi remettre en question la dernière chose qui reste à nos personnages : leur amitié.

En dehors de cette problématique, le film comporte toute une palette de personnages attachants, et on remarque que ceux-ci se retrouvent plutôt du côté de Guillaume Gallienne, son personnage de Mathias en tête : il y a son amie maladive, le gardien de nuit scrabbleur... De nombreuses blagues peu amusantes viennent ponctuer cette aventure, mais la plupart du temps les gags font mouche, et l’ambiance sympathique prend le dessus. Ce n’est pas l’histoire de Tarzan, c’est juste l’histoire de deux compères.
 
ninteen

 
 
 
 

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