Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Universal Pictures, Original Film, Relativity Media
Distribution : UIP
Réalisation : Justin Lin
Scénario : Chris Morgan
Montage : Fred Raskin, Kelly Matsumoto
Photo : Stephen F. Windon, ACS
Décors : Ida Random
Son : Peter Devlin
Musique : Brian Tyler
Effets spéciaux : CIS Hollywood, ILM, Rythm & Hues, Hammerhead Productions, Inc.
Costumes : Sanja Milkovic Hays
Maquillage : John Blake
Directeur artistique : Tom Reta
Durée : 104 mn
 

Lucas Black : Sean Boswell
Bow Wow : Twinkie
Nathalie Kelley : Neela
Brian Tee : D.K.
Sung Kang : Han
Leonardo Nam : Morimoto
Brian Goodman : Mr Boswell
JJ Sony Chiba : Oncle Kamata
 

site officiel
 
 
Fast & furious : Tokyo drift (The Fast and The Furious : Tokyo Drift)


USA / 2006

19.07.06
 

La première évocation d’un troisième épisode de la saga Fast and furious remonte à avril 2005. Dès le moi de juin, la chose est confirmée et le film gagne un réalisateur : Justin Lin (responsable du film indépendant Better Luck Tomorrow, inédit chez nous, et futur réalisateur du remake de Old Boy), qui succède ainsi à Rob Cohen et John Singleton. Le début des prises de vue est prévu en automne aux États-Unis ainsi qu’en Asie tandis que l’intrigue du film prendra cette fois place à Tokyo, le berceau du tuning automobile. Le film est scénarisé par Chris Morgan (Cellular).





La genèse
Neal H. Moritz, producteur sur le film : «Un jour, notre équipe en est venue à discuter d’un nouveau style de course, né à Tokyo, qu’on appelle le "drifting". Les films clandestins tournés durant ces courses m’ont captivé.»
Justin Lin : «J’étais encore en école de cinéma quand est sorti le premier Fast and furious, que j’avais vu au milieu d’un public déchaîné. Je ne connaissais pas intimement les rites du "drift" lorsque j’ai attaqué ce projet. J’ai découvert qu’il était l’invention de bandes d’origine populaire, venants des régions montagneuses du Japon où les routes sont extrêmement sinueuses. Le sport consistait tout simplement à tenter de descendre le plus vite possible. Plus tard, le phénomène s’est étendu aux rues de Tokyo. »

Le casting
Neal H. Moritz : «L’une des caractéristiques de la franchise est de lancer de nouveaux talents. J’avais vu Lucas dans Jarhead, Sling Blade et Friday Night Lights, et j’ai pensé qu’il était fait pour tenir le rôle de Sean.» Plusieurs noms viennent s’ajouter au casting, dont la débutante Nathalie Kelley, le chanteur et comédien Bow Wow (Magic Baskets, La fièvre du roller), Brian Tee (vu dans "FBI : portés disparu" et "Buffy contre les vampires"), Sung Kank ("Monk" et "Spin City"), et une figure mythique du cinéma asiatique : Sonny Chiba (Kill Bill, Streetfighter).

Le tournage
Pour aider ses jeunes comédiens à s’imprégner de la culture drift, Lin engagea comme conseiller technique Toshi Hamaya, un fan de ce sport. Lin donna aussi à ses acteurs des cours de japonais et d’argot local et les soumit à une pratique intensive du drifting. Ces séances d’entraînement se déroulèrent sur une piste de Californie du Sud, sous la direction de deux pilotes embauchés par la production : Rhys Millen, actuel champion américain de drift, et le cascadeur Tanner Foust. Les acteurs eurent même le privilège de prendre le volant pour quelques jours de piste.
Pour conférer un maximum d’impact à ces scènes, et les filmer sous des angles originaux, il fallut sacrifier un grand nombre de voitures. « Nous en avons découpé 25 et détruit plus de 80 » indique le responsable maintenance Dennis McCarthy.
Pour la chef décoratrice Ida Random, le challenge était de créer un look "japonais" homogène d’un bout à l’autre du film, quand bien même une large portion des scènes seraient tournées en Californie. Les routes sinueuses de Griffith Park et Elysian Park aux abords de Los Angeles "doubleraient" sans peine celles des montagnes nippones, mais il faudrait aussi recréer le quartier Shibuya au beau milieu de L.A. Il serait bien sûr indispensable de tourner une partie du film à Tokyo pour capter la diversité, la photogénie et les contrastes sociaux de la ville.
Le look de Fast and furious : Tokyo drift reflète la conception personnelle de son réalisateur : «J’ose dire que le Tokyo que vous voyez à l’écran est mon Tokyo. J’ai cherché à créer ici un monde en mouvement, très dynamique, très Wild West, où les gens s’expriment de façon extrême, tant à travers leurs habillements que leurs véhicules.»

Sorti le 22 juin 2001 aux USA, le premier Fast and furious finit par rapporter 207 millions de $ sur le marché mondial, dont 145 millions en domestique, pour un budget de 28 millions.
2 Fast 2 Furious sort le 6 juin 2003 aux USA et rapporte 236 millions de $, dont 127 en domestique, pour un budget de 76 millions.
Le troisième Fast and furious, lui, ne rapporte qu’un tout petit 9,2 millions de dollars sur le territoire nord américain pour son vendredi de sortie (16 juin). La discipline du drift est-elle trop peu connue pour intéresser le public américain? Le film ne remporte que 24 millions de $ pour son premier week-end et reste très en deçà de ses deux prédécesseurs qui avaient récolté respectivement 40 et 50 millions de $. A la date d’aujourd’hui, le film engrange 90 millions de $ au niveau mondial, dont 57 en domestique.

Le 2 juin 2006, on annonce la mise en chantier d’un Fast and furious 4. Vin Diesel serait en pourparlers avec les producteurs pour reprendre du service. Il s'agit d'une idée présente depuis le projet Tokyo Drift, mais les différentes parties n'avaient pas trouvé d'accord financier, le cachet d'un Vin Diesel étant ce qu'il est. Plus surprenant, la star piloterait non seulement à nouveau les monstres motorisés du film, mais s'occuperait également de la musique.
 
ninteen
 
 
 
 

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