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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : New Regency Pictures, Pariah, # Regency Enterprises
Distribution : 20th Century Fox
Réalisation : Ivan Reitman
Scénario : Don Payne
Montage : Wendy Greene Bricmont, Sheldon Kahn
Photo : Don Burgess
Décors : Jane Musky
Son : Danny Michael
Musique : Teddy Castellucci
Effets spéciaux : Digital Domain, Lola VFX, Pixel Magic
Costumes : Laura Jean Shannon
Maquillage : John Caglione Jr.
Directeur artistique : Patricia Woodbridge
Durée : 97 mn
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Uma Thurman : Jenny Johnson/G-Girl
Luke Wilson : Matt Saunders
Anna Faris : Hannah Lewis
Rainn Wilson : Vaughn Haige
Eddie Izzard : Professeur Bedlam/Barry
Wanda Sykes : Carla Dunkirk
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Ma super ex (My Super Ex-Girlfriend)
USA / 2006
13.09.06
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Ivan Reitman, réalisateur de comédies célèbres comme S.O.S. Fantômes ou Un flic à la maternelle, était à la recherche de quelque chose de neuf : « Beaucoup de comédies romantiques obéissent aux mêmes règles : un garçon rencontre une fille, ils s’aiment puis se séparent avant de se remettre ensemble… Je voulais aborder ce genre sous un autre angle. »
Reitman a découvert l’idée nouvelle qu’il cherchait en lisant un scénario original de Don Payne, scénariste et coproducteur exécutif de la série "Les Simpson". Reitman s’explique pour son intérêt sur le script : « Même si la demoiselle est une super-héroïne, Ma super ex est une comédie réaliste, pas une analyse sur les super-héros ni une bande dessinée.
Payne le reconnaît volontiers : le sujet a déjà été abordé à travers des séries comme "Ma sorcière bien-aimée" ou "I Dream of Jeannie", mais jamais avec ce degré de dépit et de rancœur ! »
Pour le rôle de Jeannie, Reitman savait qu’il lui faudrait trouver quelqu’un qui puisse à la fois assumer les cascades tout en jouant la comédie. Pour lui, il n’y avait aucun doute sur le choix de l’actrice. Reitman confirme : « Qui d’autre qu’Uma Thurman aurait pu assumer ce rôle ? Uma est à elle seule un véritable effet spécial! De plus, elle est superbe, et ses talents pour les scènes d’action ne sont plus à démontrer. Matt, lui, est le type bien du film. Il symbolise le type normal, celui qui nous ressemble. C’était un rôle qui correspond bien à Luke Wilson, un garçon très sympathique qui possède un sens authentique de la comédie. »
Anna Faris était déjà prise par Scary Movie 4 lorsqu’on lui a proposé le rôle. Les deux films se sont donc chevauchés, obligeant l’actrice à faire la navette entre les plateaux. Elle n’est pas la seule à avoir jonglé entre deux projets à la fois. Pendant qu’il jouait dans le film de Reitman, Rainn Wilson, qui incarne Vaughn Haige, le meilleur ami de Matt, tournait aussi dans "The Office", une sitcom à succès.
Don Payne a d’abord imaginé un costume de super-héros classique. Mais la vision réaliste de Reitman s’est imposée. « Après tout, dit-il, G-Girl est avant tout une femme. J’ai donc pensé qu’elle aimerait changer de vêtements ! » Concevoir les costumes de G-Girl représentait un formidable challenge dont Reitman a confié la responsabilité à Laura Jean Shannon. En collaboration avec Uma Thurman, la chef costumière a fait de Jenny une super-héroïne très tendance aux looks et aux styles très différents. Pour cela, Shannon a rendu visite à de nombreuses boutiques situées à l’East Village à New York. Les costumes soulignent l’évolution psychologique du personnage. Dans les premières scènes, elle porte des tenues très féminines. Mais au fur et à mesure que Jenny se fragilise, la super-héroïne opte pour des tenues plus "commando". « Elle a des tenues plus couvrantes, porte des capuches, une veste d’inspiration militaire mais très couture, signée Yves Saint-Laurent. »
George Aguilar, le coordinateur des cascades, a travaillé avec Ivan Reitman afin de créer plusieurs scènes spectaculaires tout en conservant le style et le ton réalistes voulus par le réalisateur. Sur les effets spéciaux, Ivan Reitman précise : « Dans Ma super ex, les effets spéciaux sont importants – c’est quand même un film à super-héros – mais je ne voulais pas qu’ils prennent le pas sur l’histoire. Les effets ne sont là que pour ajouter de l’humour et du plaisir. »
Ma super ex est un bide au box office américain et ne rapporte que 2,7 millions de $ pour son premier jour. A titre de comparaison, Monster House, La jeune fille de l'eau et Clerks 2 engrangent le même jour les sommes respectives de 7,5, 6,8 et 3,9 millions de $. Le film atteint les 8,6 millions pour son premier week end, et gagne aujourd’hui la somme de 30 millions de $, dont 21,5 millions pour les Etats-Unis. Face à cet échec, il ne serait pas étonnant pour Ivan Reitman de réapparaître en fanfares avec son projet de S.O.S. Fantômes 3.
ninteen
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