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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Sony
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Production : Sony Pictures Animation Distribution : Gaumont Columbia TriStar Réalisation : Jill Culton, Roger Allers, Anthony Stacchi Scénario : Steve Bencich, Ron J. Friedman, Nat Mauldin, d'après une histoire de Steve Moore et John Carls Musique : Paul Westerberg, Ramin Djawadi Effets spéciaux : Doug Ikeler Directeur artistique : Andy Harkness Durée : 90 mn
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Martin Lawrence : Boog
Ashton Kutcher : Elliot
Jon Favreau : Reilly
Gary Sinise : Shaw
Debra Messing : Beth
Billy Connolly : McSquizzy
Pascal Legitimus : Boog en vf
Julien Courbey : Elliot en vf
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Les rebelles de la forêt (Open Season)
USA / 2006
18.10.2006
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Un des rares succès de ces deux derniers mois aux USA : Open Season n'a pas relancé la saison. Mais ce film d'animation, avec ses 70 millions de $ de box office, limite la casse pour Sony. Sa nouvelle tentative dans l'animation se solde par un succès correct, et non pas un échec relatif. Certes ces Rebelles de la forêt sont très loin des scores de Cars et L'Age de glace 2. Mais, sans être un triomphe, le film fait aussi bien que Monster House et largement mieux que le Disney du même genre, The Wild, un vrai flop. Pour Sony c'est la fin d'un mauvais sort. Après le fiasco de Final Fantasy, le studio avait attendu pour se lancer dans la course d'un des marchés les plus fructueux du cinéma, l'animation, si rentable pour Disney, DreamWorks, Fox et même Paramount, qui ont tous aligné des films box office à 100 millions de $ et largement plus. En moins de deux mois, Sony fait donc coup double avec deux productions peu originales mais efficaces et rentabilisées. Open Season, 85 millions de $ de budget, a déjà rapporté plus dans les 25 pays où il est sorti.
1223 plans pour essayer de faire rire un public qui risque de se blaser rapidement si les scripts sont si vite bâclés. On pourra toujours s'extasier sur le nombre de poils : 3 500 000 pour Elliot, 1 600 000 pour Boog, 150 000 cheveux pour Beth.
Côté voix, Sony a enrôlé le comique Martin Lawrence (Big Mamma) et le playboy Ashton Kutcher (L'effet papillon). En France, cela donne Pascal Legitimus (qu'on verra bientôt dans Madame Irma) et Julien Courbey (Il était une fois dans l'Oued).
Rien de révolutionnaire... v.
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