Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Walter Wanger Productions Inc.
Distribution : Warner Home Video (DVD)
Réalisation : John Ford
Scénario : Dudley Nichols, d'après le livre de Ernest Haycox (Stage to Lordsburg)
Montage : Dorothy Spencer, Walter Reynolds
Photo : Bert Glennon
Décors : Alexander Toluboff
Musique : Gerard Carbonara
Durée : 97 mn
 

John Wayne : Ringo Kid
Claire Trevor : Dallas
John Carradine : Hatfield
Thomas Mitchell : Dr Boone
Donald Meek : Samuel Peacock
Louise Platt : Lucy Mallory
George Bancroft : Shérif Curly Wilcox
 

boutique John Ford
John Ford au cinéma
 
 
La chevauchée fantastique (Stagecoach)


USA / 1939

02.03.1939 (USA)
 

La Chevauchée fantastique vaut à John Ford d’être nominé pour l’Oscar du Meilleur réalisateur en 1939. L’Oscar lui échappe mais il aura sa revanche l’année suivante avec le plus politiquement correct Les raisins de la colère.





Orson Welles n’a jamais caché sa profonde admiration pour John Ford qu’il aimait par-dessus tout. C’est bien simple, John Ford était pour Orson Welles, le meilleur réalisateur, il avait tout compris au 7ème art. Welles ne se lassait pas de regarder La Chevauchée fantastique et c’est d’ailleurs avec ce film qu’il a appris à faire du cinéma. En effet, à 25 ans, Orson Welles obtient le meilleur contrat de toute l’histoire du cinéma avec les studios RKO. Il peut jouir d’une totale liberté sur le projet qui lui plaît. Il va donc préparer Citizen Kane qui a aujourd’hui la réputation qu’on lui connaît. Seulement voilà, Orson Welles ne connaissait rien au cinéma et de ses techniques cinématographiques.
Il s’est donc enfermé pendant un mois dans une salle de projection et a regardé La Chevauchée fantastique chaque jour et même plusieurs fois par jour. Il l’a décortiqué, en a étudié chaque plan, chaque placement de caméra et appelait un chef opérateur pour qu’il lui explique tel ou tel plan. La Chevauchée fantastique fut donc pour Orson Welles une sorte de manuel qui lui appris le cinéma (très sommairement bien sur).
 
benjamin
 
 
 
 

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