Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Paramount picture
Distribution : UIP
Réalisation : Gary Winick
Scénario : Susannah Grant, Karey Kirkpatrick, d'après le roman de E. B. White
Montage : Susan Littenberg, Sabrina Plisco
Photo : Seamus McGarvey
Décors : Stuart Wurtzel
Son : Ben Osmo
Musique : Danny Elfman
Effets spéciaux : John Andrew Berton jr
Maquillage : Viv Mepham
Directeur artistique : Tom Nursey
Durée : 97 mn
 

Dakota Fenning : Fern
Elie Semoun : Templeton (VF)
Laetitia Casta : Charlotte (VF)
Julia Roberts : Charlotte (VO)
Steve Buscemi : Templeton (VO)
John Cleese : Samuel
Oprah Winfrey : Gussy
Kathy Bates : Bitsy
Robert Redford : Ike
 

Interview des voix françaises Laetitia Casta et Elie Semoun
site officiel
bande annonce
 
 
Le petit monde de Charlotte (Charlotte's Web)


USA / 2006

07.02.2007
 

Le petit monde de Charlotte est le deuxième classique de E.B. White, après Stuart Little, a être adapté au cinéma. Le roman, paru en 1952, s'est vendu à travers le monde à 45 millions d'exemplaires et a accompagné plusieurs générations d'Américains. "C'est en le lisant que des millions d'enfants découvrent le cycle de la vie", confirme la jeune Dakota Fanning qui interprète Fern. "Il y a tant de messages dans ce livre, comme dans ce film !"





La tâche s'annonçait donc ardue pour Gary Winick et ses scénaristes Susannah Grant et Karey Kirkpatrick, particulièrement attendus au tournant. La première chose à faire était de dynamiser l'intrigue du roman, extrêmement minimaliste, et d'ajouter ça et là des touches comiques et des situations cocasses afin de mieux accrocher l'attention des plus jeunes. D'où l'importance donnée au rat Templeton, archétype du personnage secondaire qui apporte de l'humour à l'histoire de par sa maladresse et son mauvais caractère. Les scénaristes lui ont même écrits plusieurs scènes inédites le mettant aux prises avec des corbeaux affamés ou encore prenant des bains de barbe à papa. Globalement, la plupart des animaux se sont vus octroyer un rôle plus important, qu'il s'agisse du cheval Ike, qui est arachnophobe, ou de Samuel la brebis qui en a marre de l'esprit pour le moins corporatif de ses congénères. Cela fait, il ne restait plus qu'à trouver un casting à la hauteur de l'attente des fans… et c'est plutîot réussi : Dakota Fanning est parfaite dans le rôle de Fern, Julia Roberts (Laetitia Casta en VF) prête sa très maternelle voix à Charlotte l'araignée, Steve Buscemi (Elie Semoun en VF) s'en sort plutôt bien avec les facéties du rat Templeton… et même John Cleese, Oprah Winfrey et Robert Redford sont de la fête.

Bien sûr, faire parler les différents animaux a constitué la principale difficulté technique du Petit monde de Charlotte. Le tournage devait combiner prises de vues réelles, animatronique, cascades et animation infographique, sans oublier le travail de dressage avec les animaux (par exemple, 47 cochons ont incarné tour à tour le héros Wilbur). "Nous avons enchaîné littéralement deux films : le premier avec de merveilleux acteurs de chair et de sang, le second avec le concours du superviseur des effets visuels John Berton, où il s'agissait d'incruster des images de synthèse, de remplacer des visages, de modifier le rythme des battements de paupières, de faire bouger les lèvres des animaux, tout en s'efforçant de rendre ce travail invisible", explique le producteur Jordan Kerner. Ce sont en tout cinq studios d'effets visuels qui ont uni leurs efforts pour donner la parole à Charlotte et à ses amis. Le résultat est si probant que l'on oublie très rapidement les prouesses techniques au cœur du film.
 
MpM
 
 
 
 

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