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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Marvel Studios, Laura Ziskin Distribution : Gaumont columbia TriStar Films Réalisation : Sam Raimi Scénario : Sam Raimi, Ivan Raimi, Alvin Sargent, d'après la bande dessinée Marvel créée par Stan Lee et Steve Ditko Montage : Bob Murawski Photo : Bill Pope Décors : Neil Spisak, J. Michael Riva Musique : Danny Elfman, Christopher Young Effets spéciaux : Sony Pictures Imageworks Inc Costumes : James Acheson Durée : 139 mn
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Spider-Man 3
USA / 2007
01.05.2007
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On était prévenu, 2007 est l'année des suites. Pour ouvrir le bal, en attendant Pirates des caraïbes 3, Shrek 3, Les quatre fantastiques 2 ou encore le cinquième volet des aventures de Harry Potter, revoici donc Spider-Man, le célèbre homme araignée dont les deux premiers épisodes cinématographiques ont rapporté plus de 1,6 milliards de dollar au box-office mondial, en faisant l'un des plus gros succès de l'histoire du cinéma.
C'est sûr qu'à ce prix-là, une suite s'imposait… Moins facile de trouver une intrigue qui ne semble ni une redite, ni une pâle copie des premiers films. D'autant qu'un héros comme Spider-Man a déjà vécu tant d'aventures qu'il faut toujours chercher plus loin, plus fort et plus impressionnant. Une contrainte qui n'a pas échappé à Sam Raimi, le réalisateur attitré de la franchise. "Lorsque nous avons réfléchi au développement de ce troisième épisode, nous nous sommes demandés ce que ce jeune homme avait encore apprendre et comment il pouvait évoluer", explique-t-il. "Nous l'avons placé dans des situations où il va être forcé d'affronter ses faiblesses de caractère — des obstacles que, dans les histoires précédentes, il aurait peut-être été incapable de surmonter." Et la productrice Laura Ziskin de renchérir : "Nous voulions explorer le côté sombre de Peter", précise-t-elle.
En plus de l'étrange boue noire qui lui confère de nouveaux pouvoirs, quelques nouveaux personnages viennent agrémenter cette troisième aventure. Des super méchants, tout d'abord, avec l'Homme sable (Thomas Haden Church), un personnage inatteignable qui a fait sa première apparition en 1963 dans le numéro 4 de The amazing Spider-Man et Venom (Topher Grace), apparu dans le numéro 298 de la BD (dans les années 80), comme une sorte de double plus puissant de Spider-Man, muni des mêmes pouvoirs que lui. Il y a également le "nouveau bouffon vert", l'identité que se crée Harry Osborn (James Franco), ami de Peter Parker et fils du terrible Bouffon vert.
"Sa tenue est un mélange entre l'uniforme de commando du SWAT et une armure de chevalier noir", raconte le costumier James Acheson. "C'est un costume très sombre sur lequel nous avons ajouté plusieurs gadgets mortels comme des lames qui sortent de ses manches. Il y a quelques touches de vert pour rappeler son père, mais Harry est véritablement un personnage à part entière et indépendant." Enfin, les scénaristes ont fait apparaître Gwen Stacy (Bryce Dallas Howard), un personnage récurrent de la BD, apparu en 1965 dans le numéro 31 et qui est le véritable premier amour de Spider-Man. Dans le film, elle brouille les relations de Peter avec MJ.
Pour rendre possible les nombreuses scènes d'action spectaculaires du film, plus de deux cent animateurs et artistes de Sony Pictures Imageworks se sont relayés sur le tournage. Ces spécialistes des effets spéciaux qui ont reçu l'Oscar des meilleurs effets visuels pour le deuxième volet de Spider-Man avaient notamment pour mission de rendre invisble les transitions entre prises de vue réels et images de synthèse. En effet, un maximum de cascades ont été réalisées avec de vrais acteurs (notamment Bryce Dallas Howard, James Franco, Thomas Haden Church et Tobey Maguire) afin d'être le plus réaliste possible. "Tant que cela reste réalisable et sans danger, j'aime filmer directement les scènes d'action", souligne Sam Raimi. "Je n'utilise les efffets visuels que lorsqu'il n'est pas humainement possible d'accomplir les choses." Malgré cela, ce sont tout de même plus 900 plans à effets visuels qui ont été réalisés pour le film.
D'ailleurs, ce type de tournage regorge de chiffres plus impressionnants les uns que les autres : 20 tonnes d'acier, 100 soudeurs et 200 charpentiers ont été requis pour le décor de la séquence finale; une scène dans un couloir de métro a nécessité plus de 200 000 litres d'eau, il a fallu construire un poing en mousse de polyuréthane de 220 kilos, deux tonnes d'épis de maîs pulvérisés ont été utilisées pour simuler le sable, 40 exemplaires de chaque costume de Spider-Man (le rouge et le noir) ont été nécessaires sur le film, soit 8000 heures de travail, etc. Seule inconnue au tableau : le montant que ce troisième volet récoltera dans les salles. MpM
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