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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Distribution : Twentieth century fox Réalisation : Tim Story Scénario : Don Payne, Mark Frost Montage : William Hoy, Peter S. Elliot Photo : Larry Blandford Décors : Kirk M. Petruccelli Musique : John Ottman Effets spéciaux : Wega digital Costumes : Mary Vogt Durée : 92 mn
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Ioan Gruffuld : Reed Richards
Jessica Alba : Sue Storm
Chris Evans : Johnny Storm
Michael Chiklis : La chose
Julian McMahon : Victor Von Doom
Kerry Washington : Alicia Master
Andre Braugher : General Hager
Laurence Fishburne, Doug Jones : The Silver Surfer
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Les 4 fantastiques et le surfer d'argent (The Fantastic Four : Rise of the Silver Surfer)
USA / 2007
08.08.2007
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Et revoilà les héros extraordinaires inventés en 1961 par les auteurs Stan Lee et Jack Kirby des éditions Marvel. Monsieur fantastique, la Torche humaine, la Chose et la Femme invisible sont confrontés pour ces deuxièmes aventures cinématographiques à un autre personnage incontournable de la série, le Surfer d'argent, qui apparut dans le numéro 48 en 1966. On le retrouve à de nombreuses reprises dans les aventures des 4 fantastiques, ainsi que dans plusieurs séries à son nom (146 numéros en trente ans). "Le scénario du film est un mélange d'anciennes aventures des 4 fantastiques et de nouvelles idées", explique le scénariste Don Payne. "Nous avons utilisé la première apparition du Surfer d'Argent dans les numéros 48 à 50 du magazine ainsi que des éléments des numéros 57 à 60 où le surfer d'argent rencontre Victor Von Fatalis. Il y a aussi plusieurs détails inspirés de la récente série Ultimate Extinction."
"Nous sommes restés le plus fidèle possible au Surfer d'Argent tel qu'on peut le lire dans les comics", ajoute le réalisateur Tim Story. "Techniquement, ce fut une expérience très intéressante car son personnage a été entièrement créé en images de synthèse. Nous avons donc eu la liberté de lui donner exactement le même aspect que dans les bandes dessinées." Les informaticiens ont ainsi travaillé avec l'acteur Doug Jones, un mime, un contorsionniste, une doublure cascades et le coach gestuel Terry Notary. Pour recréer ses mouvements et attitudes, calqués sur ceux des surfeurs, plusieurs dispositifs de caméras, de cables et de harnais ont dû être utilisés. En outre, dans la version originale, c'est l'acteur Laurence Fishburne qui lui prête sa belle voix grave.
Dans le premier volet, le créateur Stan Lee faisait une apparition dans le rôle du facteur du Baxter Building. Cette fois-ci, il joue son propre rôle lors du mariage de Monsieur Fantastique et de la Femme invisible. Malheureusement, son nom n'est pas sur la liste des invités et il est refoulé à l'entrée. Cet épisode du mariage du couple fantastique, connu par les fans de la série sous le nom de "mariage du siècle", a eu lieu sur papier en 1965. Il eut à l'époque une gigantesque répercussion dans l'union Marvel. A l'écran, c'est devenu un mélange de cliché tarte à la crème (la robe de Jessica Alba, la petite chapelle en plein air, le prêtre qui n'arrive pas à en caser une…) et de gag à répétitions (puisque les deux tourtereaux n'ont jamais le temps de se dire oui). Purement américain, donc.
Autre pièce d'importance dans la "mythologie" des 4 fantastiques, la Fantasticar, véhicule volant créé par Monsieur fantastique pour transporter toute l'équipe à travers les cieux, a été conçue par l'artiste conceptuel, illustrateur et designer automobile Tim Flattery, en collaboration avec Trevor Cred au département de design automobile du groupe Chrysler, le réalisateur Tim Story et le chef décorateur Kirk Petruccelli. Dans le film, la voiture volante mesure six mètres de long sur trois de large, peut atteindre une vitesse maximum proche de 900km/h et voler à une altitude de 10 000 mètres. Elle est également capable de se séparer en trois véhicules eux-mêmes équipés d'ailes déployables et articulées qui leur assurent propulsion et maniabilité. De ce fait, les scènes où elle apparaît ont été tournées sur fond vert et, afin que ses occupants donnent véritablement l'impression de subir ses mouvements, elle a été fixée à des ventilateurs sur une plate-forme mobile reproduisant le scénario de vol du film.
Et parce qu'on ne lésine pas avec les êtres fantastiques, la production a même reconstitué en studio une base articque, le quartier de Big Ben à Londres ou encore un quartier populaire de Shanghai. Une deuxième équipe était chargée d'arpenter le monde pour réaliser les scènes d'extérieur. Ce qui ne les a pas empêché de se mélanger légérement les pinceaux entre la Chine, où se déroule le combat final, et le Japon où tous se retrouvent mystérieusement téléportés la scène suivante, pour un happy end de circonstance. Meilleurs sauveurs du monde que géographes, les 4 fantastiques. MpM
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