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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Sunrise, Bones, Bandai Visual
Distribution : Columbia TriStar Réalisation : Shinichiro Watanabe
Scénario : Keiko Nobumoto, d'après la série animée
Musique : Seatbelts, Yoko Kanno
Directeur artistique : Atsushi Morikawa
Durée : 115 mn
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Steven Blum : Spike Spiegel
Wendee Lee : Faye Valentine
Melissa Charles : Edward
Beau Billinglsea : Jet Black
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Cowboy Bebop
Japon / 2001
01.10.03
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Deux saisons, de 1998 à 1999. 26 épisodes pour une série devenue culte. La série sera découverte par les rares français regardant Game One en 2000, avant de passer sur la cryptée Canal + en 2001. Le succès est davantage phénoménal grâce aux DVD, aux festivals et à une presse dithyrambique. La série se distingue de multiple manière. Son style (western et science fiction), son humour et ses qualités artistiques, sa musique. On notera que le titre anglais du film (Knockin' on Heaven's door) est le titre d'une chanson de Bob Dylan. Déjà les épisodes télévisés sont nommés en fonction d'un genre musical (Blues, Schuffle, ...) ou du nom d'une chanson ou d'un album (Honky Tonk Women, Bohemian Rapsody, ...). De même, la plupart des épisodes s'achevaient d'un "Au revoir Space Cowboy", sauf (nombreuses) exceptions (le no 22 se finissant par un "Au revoir Space Samouraï"). Car le long métrage de cinéma est censé s'intercaller entre l'épisode 22 (Cowboy Funk) et l'épisode 23 (Brain Scratch). Chaque épisode ayant son atmosphère et son propre rythme, le film a requis une réflexion très en amont pour qu'il complète intelligemment ces 26 feuilletons. Le monde arabe sera l'une des nouveautés par rapport aux 26 épisodes. En cela ce n'est pas un film synthèse ou un prologue ou même une oeuvre concluant la série. C'est un épisode double durée.
Pour remettre tout dans l'ordre, il convient de rappeler que la Terre a été dévastée à cause d'un accident sur la Lune. L'humanité vit donc sur d'autres planètes, certains satellites et quelques astéroïdes. Pour compenser les faiblesses de la police à assurer la sécurité dans ces cités anarchistes, les chasseurs de primes sont sollicités; ils ont troqué les diligences et les chevaux pour des vaisseaux spatiaux.
Le film aborde un événement terroriste. Un détail en soi. Sauf lorsque l'on sort dans les salles japonaises 10 jours avant le 11 septembre 2001. D'autant que deux tours jumelles "similaires" au World Trade Center s'incrustent dans un paysage. Deux ans de retard dans la production et l'avenir international du film remis en question. Il faudra attendre 2003 pour qu'américains et français puissent voir la version cinéma ailleurs que dans des festivals. Aux States, le film n'a rapporté qu'un million de dollars. Ce retard a été causé par un agenda surchargé. À peine, la série finalisée, les équipes des productions Sunrise se sont embarquées dans deux longs métrages : Vision d'Escaflowne et Cowboy Bebop, avec parfois les mêmes personnes aux manettes. Le premier prenant du retard, il a entraîné un sérieux décalage pour le second.
Réalisé par Shinichirô Watanabe, déjà à l'origine de Macross Plus et de la série TV Cowboy Bebop, il a marqué les frères Wachowski qui lui ont demandé de réaliser deux des courts métrages animés du projet Animatrix.
vincy
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