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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Current entertainment, Fierce Entertainment, Lions Gate
Distribution : Metropolitan Filmexport
Réalisation : Philip G. Atwell
Scénario : Lee Anthony Smith, Gregory J. Bradley
Montage : Scott Richter
Photo : Pierre Morel
Format : scope (2.35)
Décors : Chris August
Musique : Bryan Tyler
Durée : 112 mn
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Jet Li : Rogue
Jason Statham : Jack Crawford
John Lone : Chang
Devon Aoki : Kira
Luis Guzmán : Benny
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Rogue, l'ultime affrontement (WAR)
USA / 2007
05.09.2007
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Les deux seuls atouts à mettre au crédit de ce très banal film d'action américain sont asiatiques. Le premier, le réalisateur et chorégraphe Corey Yuen, a débuté dans la troupe des "Seven Little Fortunes" aux côtés de Jackie Chan et Sammo Hung, puis s'est orienté vers la réalisation au début des années 80. On lui doit principalement des films d'action dont plusieurs avec Jet Li (High Risk et My father is a hero en 1995) qu'il suit aux Etats-Unis en 1995. Là-bas, il règle les combats de L'arme fatale 4, puis de Romeo doit mourir et de The one, avant de coréaliser les deux Transporteur. Sur Rogue : l'affrontement final, il a collaboré avec le réalisateur Philip G. Atwell et Jet Li pour la mise au point des séquences de combat. On lui doit probablement les quelques belles idées chorégraphiques du film, notamment l'affrontement final au sabre.
Son complice, l'acteur Jet Li, est une véritable légende vivante. Expert en wushu (terme générique chinois désignant l'ensemble des arts martiaux), il remporte quatre titres de Champion national toutes catégories entre 1975 et 1979 puis débute au cinéma dans Le temple de Shaolin de Xinyan Zhang qui est un immense succès. Il joue également dans les deux suites qui sont à l'origine de la folie du kung-fu qui s'empare de la Chine dans les années 80.
Au cours de la décennie suivante, il s'installe à Hong Kong et incarne plusieurs icônes des arts martiaux comme Wong Fey Hung dans les différents Il était une fois en Chine ou Fong Sai Yuk dans La légende de Fong Sai Yuk 1 et 2. Il joue même dans le remake de La fureur de vaincre en hommage à Bruce Lee. Soucieux d'acquérir la même notoriété en Europe et aux Etats-Unis qu'en Orient, il accepte le rôle de l'ennemi juré de Mel Gibson dans L'arme fatale 4 et enchaîne avec Romeo doit mourir puis Le baiser mortel du dragon. Il alterne depuis les projets asiatiques (Hero de Zhang Yimou, Tou ming Zhaung de Peter Chan) et américains (Danny the dog, Rogue). Dans ce dernier, il offre une prestation minimale, non dénuée d'une certaine élégance, mais bien en-dessous de ses capacités réelles. Les rares scènes de combat au corps à corps ne sont pas désagréables à regarder, bien que loin d'être novatrices. Pour le reste, il se sert surtout d'armes à feu et… de son cerveau (!), en concevant une terrible machination destinée à abattre tous ses ennemis d'un coup. La manipulation machiavélique, nouvel art martial au répertoire du champion ?
MpM
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