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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Aliceleo, France 2 Cinema
Réalisation : Frédéric Jardin
Scénario : Frédéric Jardin, Jérôme Dassier, d'après la pièce de Fabrice Roger-Lacan
Montage : Marco Cavé
Photo : Laurent Machuel
Musique : Nicolas Erréra, Beethoven, Christophe
Durée : 85 mn
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Cravate Club
France / 2002
03.07.02
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La pièce de théâtre jouée lors de la saison 2000/2001 fut un succès surprise à Paris. Isabelle Nanty avait mis en scène cette pièce qu'elle avait fait lire à Charles Berling. Ce dernier accompagné d'Edouard Baer sont parvenus à séduire les parisiens pourtant difficiles face à tous ces choix culturels. Résultat : Baer fut même récompensé aux Molières. Un prix qui confirmait sa prise de risque à vouloir casser son image, et son style qui contribua au succès du dernier Asterix.
Pour l'adaptation, le réalisateur Frédéric Jarin (La folie douce, Les frères Soeur) voulait accentuer la perversité de la relation plutôt que de rajouter des personnages et des décors. Ses références pour le film allaient de Garde à vue à Sonate d'Automne. Le film est porté davantage par le producteur, Patrick Godeau (Sade, Le Bossu, Confessions d'un barjo, Un héros très discret). C'est sa volonté qui a donné l'impulsion nécessaire pour en faire un film qui navigue entre policier et le huis-clos pyschologique.
Dans la bande son, on reconnait un tube composé par Jean-Michel Jarre et Christophe (Senorita) comme la symphonie numéro 7 de Beethoven. Le marketing n'est pas en reste : chicos, avec une typo rappelant les snobinards Café Costes de Paris, et une accroche mensongère ("l'amitié se mesure-t-elle en centimètres?").
Le film peut espérer un bon démarrage, mais ne devrait pas tenir le haut du box office très longtemps.
vincy
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