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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Silver pictures
Distribution : Warner Bros. Pictures France
Réalisation : Oliver Hirschbiegel
Scénario : David Kajganich, d'après le roman de Jack Finney
Montage : Joël Negron, Hans Funck
Photo : Rainer Klausmann
Décors : Jack Fisk
Son : Mary Ellie, David Kelson
Musique : John Ottman
Effets spéciaux : David Fletcher, Mike Meinardus
Costumes : Jacqueline West
Maquillage : Thomas Nellen, Lynne Eagan, Keith Sayer
Directeur artistique : James Truesdale, Caty Maxey
Durée : 98 mn
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Nicole Kidman : Carol Bennel
Daniel Craig : Ben Driscoll
Jeremy Northam : Tucker Kaufman
Jackon Bond : Oliver
Jeffrey Wright : Stephen Galeano
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Invasion
USA / 2007
17.10.2007
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Et de quatre ! : Invasion est la quatrième adaptation du célèbre roman de Jack Finney The body-snatchers depuis sa publication en 1955, après les versions de Don Siegel (L’invasion des profanateurs de sépulture, 1956), Philip Kaufman (L’invasion des profanateurs, 1978) et Abel Ferrara (Body snatchers, 1993). Chacun, bien ancré dans son époque, faisait écho aux problèmes de son temps, à savoir la lutte contre le communisme, les scandales de la guerre du Vietnam et du Watergate et la crise de l’institution familiale.
Plus dure sera la chute : Oliver Hirschbiegel est le réalisateur remarqué de La chute, film fleuve sur les derniers jours d’Hitler qui a attiré en Allemagne plus de 4,5 millions de spectateurs et a obtenu une citation à l’Oscar du meilleur film étranger.
Clins d'œil : Le nom de famille de l'héroïne, Bennel, évoque le héros du roman de Finney ainsi que sa première adaptation par Don Siegel. Par ailleurs, Veronica Cartwright, une des interprètes principales du film de Philip Kaufman, apparaît ici dans le rôle de Wendy, l'une des patientes du Dr Bennel.
High-tech : La haute-technologie serait-elle la pire ennemie des films d'horreur ? Autrefois, une simple silhouette s'agitant devant une fenêtre suffisait à faire flancher le personnage le plus averti. Les malheureuses victimes de zombies ou autres invasions extra-terrestres se trouvaient bien incapables de comprendre ce qui leur arrivait avant qu'il ne soit trop tard, et c'est à peine s'ils pouvaient communiquer entre eux. Désormais, la science de pointe permet de tout comprendre et expliquer (dans Invasion, le scientifique consulté par Carol définit très vite le processus de contamination et le moyen de le contrer), tandis que grâce aux téléphones portables, les héro(ïne)s ne sont plus jamais livrés à eux-même. Ne parlons pas d'internet, qui, en deux clics, est capable de fournir à peu près n'importe quelle information. L'angoisse en semble plus lisse et presque supportable… sauf lorsque la haute-technologie lâche, où là, pour le coup, c'est vraiment l'horreur !
MpM
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