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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Charles Chaplin productions Distribution : MK2 Réalisation : Charlie Chaplin (Charlot) Scénario : Charlie Chaplin (Charlot) Montage : Charlie Chaplin (Charlot) Photo : Roland Totheroh Format : Noir et blanc ; 1.33 Musique : Charlie Chaplin (Charlot), Max Terr Directeur artistique : Charles D. Hall Durée : 96 mn
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Charlie Chaplin : Charlot) (Le prospecteur solitaire
Mack Swain : Big Jim McKay
Tom Murray : Black Larsen
Henry Bergman : Hank Curtis
Georgia Hale : Georgia
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La ruée vers l'or (The Gold Rush)
USA / 1925
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DVD Par bonheur, MK2 offre dans ses suppléments la possibilité de redécouvrir la version de 1925. Plus pure, moins lisse, et surtout délivrée des commentaires un brin bavards, elle condamne avec une audace et une férocité inouïes l’envers du décor de l’Eldorado américain.
Car Noël 2007 sera Charlot ou ne sera pas ! Le Père Noël est en passe de troquer sa dégaine nordique contre une allure clodo grunge légendaire : une paire de galoches démesurées, un pantalon qui baille aux fesses, une veste et une cravate élimées, une chemise dont l’immaculé doute beaucoup, un chapeau très melon accompagnée d’une canne qui danse si bien dans les airs qu’elle semble élastique. Le tout en noir et blanc façon grain muet. Bref, une élégance « aristocrate de la gouttière » qui défie les modes cinématographiques.
À la veille des fêtes de fin d’année, MK2 distribue en haute définition dans les salles et en coffret DVD The gold rush, The kid et The circus. Parmi les nombreux et très riches suppléments des DVD, trois volets du documentaire Chaplin aujourd’hui avec les regards de metteurs en scène contemporains : Idrissa Ouedraogo, Abbas Kiarostami et Emir Kusturica.
Origines. En 1923, lors d’une visite chez Douglas Fairbanks et Mary Pickford, Charlie Chaplin découvre des cartes télescopiques en relief qui montrent la ruée vers l’or. Les vues représentent des files composées de milliers d’hommes dans la neige. Ils gravissent les montagnes de l’Alaska à la recherche des pépites qui les délivreront de la famine. En se documentant, Chaplin tombe sur un fait divers tragique. L’idée lui vient alors de transformer son horreur en une séquence de comédie hallucinée. Dans Histoire de ma vie, il confie : « Dans la création d’une comédie, c’est paradoxal, mais la tragédie stimule le sens du ridicule ; parce que le ridicule, sans doute, est une attitude de défi ; il nous faut bien rire en face de notre impuissance devant les forces de la nature… ou devenir fou. Je lus un livre sur l’histoire du convoi de Donner qui, en route vers la Californie, s’était trompé de chemin et avait été bloqué par les neiges dans les montagnes de la Sierra Nevada. Sur cent soixante pionniers, dix-huit seulement survécurent, la plupart des autres étant morts de faim et de froid. Certains allèrent même jusqu’au cannibalisme, mangeant leurs morts, et d’autres firent rôtir leurs mocassins afin d’apaiser leur faim. Cette horrible tragédie me donna l’idée d’une des scènes les plus drôles du film. » Benoît
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