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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : DreamWorks Pictures, Warner Bros, Parkes / MacDonald Productions, The Zanuck Company Distribution : Warner Bros France Réalisation : Tim Burton Scénario : John Logan, Christopher Bond, d'après l'oeuvre de Stephen Sondheim, Hugh Wheeler Montage : Chris Lebenzon Photo : Darius Wolski Décors : Dante Ferretti Musique : Stephen Sondheim Directeur artistique : David Warren, Gary Freeman Interdit aux moins de 12 ans Durée : 115 mn
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Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street (Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street)
USA / 2007
23.01.2008
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Le XIXème siècle londonien est le siège de deux légendes urbaines terrifiantes : Jack l’Eventreur et Sweeney Todd. Fiction ou réalité ? Selon Peter Haining, auteur d’un livre sur Sweeney Todd paru en 1993, le barbier aurait égorgé quelques 160 clients dans son échoppe de Fleet Street, assisté par sa complice qui dépeçait les cadavres et les utilisait pour cuisiner ses tourtes à la viande. Quoiqu’il en soit, le serial killer a inspiré plusieurs œuvres de fiction. C’est Thomas Peckett qui lui a donné corps en 1846 avec sa nouvelle The String of Pearls : A romance. Un an plus tard, le récit était adapté au théâtre. Sweeney Todd, the Demon Barber of Fleet Street a connu quelques variations. En 1973, l’une d’elle introduit le personnage du juge Turpin et l’idée de vengeance. C’est le spectacle musical de Stephen Sondheim que Tim Burton a adapté au cinéma. La pièce qui a fait sa première en 1979 a connu un immense succès à Broadway, avec Len Cariou et Angela Lansbury dans les rôles principaux.
Pour son film, Tim Burton a choisi de garder la partition initiale plutôt que d’avoir recours à son compositeur fétiche, Danny Elfman. La musique, réduite pour les besoins du film, a été enregistrée en studio avant le tournage et les acteurs – qui, à l’exception de Laura Michelle Kelly, chantent tous ici pour la première fois – jouent donc en playback. Pour les décors, Burton a crée un Londres ultra stylisé, sans souci de vérité historique. Au départ, il souhaitait faire tourner ses acteurs sur fond vert et reconstituer les décors par images de synthèse, à l’image de Sin City. Mais ne voulant pas ajouter cette pression à ces comédiens, il a finalement opté pour la reconstitution de décors réels. Seules les décors de quelques scènes, dont les rêves de Nellie Lovett, ont donc été restitués par ordinateur. Si l’image approche le noir et blanc, c’est grâce à un procédé de “désaturation” des couleurs. Karine
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