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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : imensions Films, Fantastic Factory, Julio Fernandez
Réalisation : Jaume Balaguero
Scénario : Jaume Balaguero
Montage : Luis de la Madrid
Photo : Xavi Gimenez
Son : Salva Mayolas
Musique : Carles Casas
Costumes : Eva Arretxe
Maquillage : Alma Casal
Durée : 102 mn
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Anna Paquin : Regina
Lena Olin : Maria
Giancarlo Giannini : Albert Rua
Iain Glen : Mark
Fele Martinez : Carlos
Stephan Enquist : Paul
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Darkness
Espagne / 2002
18.06.03
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Acteur de la pérennité du cinéma espagnol, largement influencé par ce qui se passe Outre Atlantique, le genre fantastique a trouvé en tout cas en la terre ibérique un pays qui le sert plutôt bien. Comme le témoigne Fantastic Factory, étrange société issue du studio barcelonais Filmfax dirigé par Julio Fernandez, mais aussi refuge de figures plus internationales du cinéma d’épouvante tels que Brian Yuzna ou Stuart Gordon (Reanimator). Ce dernier a réalisé pour la compagnie Dagon, tirée de l’œuvre de HP Lovecraft, écrivain qui semble devoir orner la devanture de Fantastic Factory puisqu’on retrouve dans Darkness bon nombre d’éléments de l’univers de l’auteur …
Darkness fut tourné à Barcelone, avec une équipe technique locale, un réalisateur du coin: Jaume Balaguero (The Nameless), mais un casting international favorisant l’export.
On retrouve ainsi la petite protégée canadienne de Jane Campion, Anna Paquin, reconvertie depuis sa Leçon de piano en mutante de la saga X-Men. La toujours très belle et suédoise Lena Olin, qui épaule actuellement sur les écrans américains Harrison Ford dans sa tentative pour renouer avec le succès avec le tièdement accueilli Hollywood Homicide. L’écossais Iain Glen aperçu dans Tom Raider premier du nom. L’italien Giancarlo Giannini au parcours aussi sinueux que bien rempli (sa plus récente performance populaire restera sa fatale rencontre avec le Docteur Lecter dans Hannibal). Reste un espagnol en tête d’affiche avec Fele Martinez, identifiable en France par ses prestations chez Amenabar (Ouvre les yeux), Almodovar (Parle avec elle et le prochain La mala educacion) mais aussi dans la première réalisation de Maria de Medeiros, Capitaines d’Avril. Jaume Balaguero avoue avoir rencontré quelques difficultés pour diriger tout ce petit monde - problème de langue oblige - et a du se résoudre à gesticuler pour se faire comprendre.
petsss
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