Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Revolution Studios, Blue Star Prod., Village Roadshow Prod.
Réalisation : Jonathan Liebesman
Scénario : John Fasano, d’après une histoire de Joseph Harris
Montage : Timothy Alverson, Steve Mirkovich
Photo : Dan Lausten
Décors : Rebecca Cohen
Musique : Brian Tyler
Maquillage : Stan Winston
Durée : 85 mn
 

Emma Caulfield : Caitlin Greene
Chaney Kley : Kyle Walsh
Grant Piro : Larry Fleishman
Lee Cormie : Michael Greene
 

site officiel
 
 
Darkness falls


USA / 2003

11.06.03
 

   Petit budget pour un accouchement laborieux. Revolution Studios (XXX, Anger Management) pensait avoir trouvé un bon filon pour créer une nouvelle franchise épouvantable susceptible d’être livrée clés en main à Sony.




L’équipe fut tout d’abord en peine pour baptiser le bébé et délaissa l’initiale dénomination The tooth Faery (le conte des dents) pour adopter le sous titre Darkness Falls (a priori pas satisfaisant pour le marché français si l’on en croit la traduction qui fait autorité sur nos écrans). Sony ne sembla pas être transporté par le résultat, la sortie fut aléatoirement fixée après avoir été remise en question puis repoussée. Le risque du projet, compte tenu de son coût, est pourtant mesuré, le tournage fut même expatrié dans les contrées bon marché australiennes.
Ce ne sera pas non plus les auteurs de l’affaire, de jeunes débutants à l’écriture et à la réalisation qui pèseront sur les dépenses. Pas plus que le casting recruté d’un coup d’épuisette dans la petite lucarne et dans lequel on signalera après un rapide tri la présence en tête d’affiche de Emma Caulfield, jeune gloire de la série Buffy. Non ce sera du côté de la cabane à outils qu’il faudra chercher la star puisque Stan Winston (Jurassik Park, Terminator…) en personne s’est dévoué pour imaginer l’épouvantail de l’affaire.
Enthousiaste, Jonathan Liebesman ne cache pas ses nombreuses idées pour la suite des aventures de son spectre décomposé. Les recettes lui donnent raison, l’affaire semble rentable à défaut d’être révolutionnaire…
 
petsss
 
 
 
 

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