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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Why Not Productions, Les Films Alain Sarde, Canal + Réalisation : Jean-François Richet Scénario : Jean-François Richet Montage : Susana Rossberg, Jean-François Richet, Maya Cypel, Béatrice Herminie, Sylvie Lager Photo : Christophe Beaucarne, Guillaume Desfontaines, Ursula Sigon, Jean Legrand Son : Eric Devulder, Vinca Vermesse, François Musy Musique : Bruno Coulais Durée : 85 mn
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Virginie Ledoyen : Maria
Yazid Aït : Karim
Mar Sodupe : Linda
Stormy Bugsy : Manu
Jean-François Stévenin : Bertrand
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De l'amour
France / 2001
11.04.01
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De l'Amour est le troisième long métrage de Jean-François Richet, après les très politisés et radicaux Etats des lieux (1995) et Ma 6-t va crack-er (1997). Au départ, le film devait s'appeler L'Avenir est derrière nous. Finalement, le réalisateur a préférer opter pour plus d'optimisme, tant dans le titre que dans l'histoire. Pour les dialogues, il a collaboré avec Yazid Aït (qui incarne Karim, le petit ami de Maria). C'est la seconde fois que le cinéaste collabore avec un de ses acteurs puisqu'en 1995, pour Etats des Lieux, il avait travaillé sur le scénario avec Patrick Dell'Isola (Ligne 208 ). En tournant De l'Amour, Jean-François Richet en a profité pour rendre hommage à l'un de ses films préférés : La Classe ouvrière va au paradis d'Elio Petri (séquence que regarde Karim à la télévision), film dans lequel le réalisateur se retrouve politiquement. A noter que ce film avait déjà été cité dans La Maman et la Putain de Jean Eustache où Jean-Pierre Léaud l'y tournait en ridicule.
laurence
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