|
|
Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
 |
|
|
Production : Vertigo, TF1 Films, TPS Cinéma
Distribution : Pathé (AMLF)
Réalisation : Valérie Lemercier
Scénario : Aude Lemercier, Valérie Lemercier
Montage : Marie Castro-Vasquez
Photo : Patrick Blossier
Musique : Grégori Czerkinsky
Durée : 102 mn
|
|
Valérie Lemercier : Frédérique Sénèque, Frédéric Sénèque
Claude Rich : Pierre Arroux
Dieudonné : Francis
Marthe Keller : Christina
Amira Casar : Anne-Laure
Laurent Spielvogel : Patrick
|
|
|
|
|
|
Le derrière
France / 1999
28.04.99
|
|
 |
|
|
|
Le film a couté 40 millions. Bande annonce voulue par Lemercier. Même si on n'y comprend rien. L'Affiche choisie par Lemercier. Le casting imposé par Lemercier. Dont Dieudonné, quasi-inconnu au cinéma, et payé 3 millions de francs.
 
Le perfectionnisme de VL peut se retourner contre elle. Une artiste n'est pas forcément une as du marketing. Même si on lui accorde un bon point pour avoir changé le titre de son scénario (au départ, il s'appelait "Maman, j'ai sucé papa").
L'humour très cage aux folles peut fonctionner: aider par les bonnes critiques de Studio (en couverture d'avril), Le Figaro, ou encore Elle, le film peut faire un carton. Mais le film reçoit un accueil mitigé chez les gays (Tetu) et les branchés (nous par exemple). Après une série de bides coté comédies françaises, Le Derrière pourrait patir de cette tendance pessimiste. En 97, Les palmes de Mr Shutz avait subit le même sort, suite à plusieurs déconvenues du cinéma français. Avec Cannes qui s'approche, la guerre au Kosovo, et l'image prétentieuse de Lemercier, pas sûr que le public et les médias couvrent aussi bien ce Derrière.
vincy
|
|
|
