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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : The weinstein company, Costa films Distribution : TFM Réalisation : José Padilha Scénario : Braulio Mantovani, José Padilha, Rodrigo Pimentel Montage : Daniel Rezende Photo : Lula Carvalho Décors : Tulé Peake Musique : Pedro Bromfman Effets spéciaux : Bruno van Zeebroeck Costumes : Claudia Kopke Durée : 115 mn
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Wagner Moura : Capitaine Nascimento
André Ramiro : André Matias
Caio Junqueira : Neto
Milhem Cortaz : Capitaine Fabio
Fernanda Machado : Maria
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Troupe d'élite
Brésil / 2007
03.09.2008
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Histoire vraie : Troupes d’élite est basé sur les 19 ans que le scénariste Rodrigo Pimentel a passés comme officier dans la police militaire puis comme capitaine au sein du BOPE (Bataillon des opérations spéciales de la police), l’élite de la police brésilienne.
Controverse : Comme la plupart des films produits par Zazen (la maison de production de José Padilha et de son ami Marcos Prado), Troupes d’élite a fortement alimenté le débat sur les réformes sociales nécessaires au Brésil. Avant même sa sortie, il avait déjà été vu en dvd pirate par plus de 11 millions de Brésiliens, avant de tenir la tête du box office pour l’année 2007. A Berlin, où il a reçu l’Ours d’or en 2008, le film a été accusé de faire l’apologie des méthodes fascisantes du BOPE et violemment critiqué pour son idéologie douteuse.
Changement de point de vue : En 2002, plusieurs films sur la violence urbaine sont sortis au Brésil, donnant l’impression que le genre avait été surexploité. "Mais tous ces films avaient pour point commun d’être racontés du point de vue des dealers et des marginaux, jamais du point de vue de la police. Or, je ne vois pas comment on peut parler de la violence au Brésil sans prendre leur perspective en considération. Il ne s’agit pas d’un détail mais d’un des éléments majeurs du problème, explique José Padilha. Ce film traite de l’hypocrisie qui nous entour eà Rio de Janeiro, elle-même directement liée à la violence. Ici, rien n’est jamais réfléchi en profondeur, tout le monde agit dans la précipitation. Si vous voulez aider des gosses dans une favela, vous serez obligés de montrer patte blanche à des trafiquants de drogue… Pour faire le bien, il faut nécessairement en passer par des trucs pas très nets. Tout n’est que nuances de gris, rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Nous vivons tous dans ce monde gris comme si c’était normal. C’est devenu notre réalité quotidienne, celle de la guerre dans laquelle nous vivons."
MpM
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