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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Scarlett Production, Arte France Distribution : Le pacte Réalisation : Christophe Honoré Scénario : Christophe Honoré, Gilles Taurand, d'après La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette Montage : Chantal Hymans Photo : Laurent Brunet Décors : Samuel Deshors Son : Guillaume Le Braz Musique : Alex Beaupain Costumes : Pierre Canitrot Durée : 94 mn
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Louis Garrel : Nemours
Léa Seydoux : Junie
Grégoire Leprince-ringuet : Otto
Esteban Carjaval Alegria : Mathias
Agathe Bonitzer : Marie
Anaïs Demoustier : Catherine
Chantal Neuwirth : Nicole
Simon Truxillo : Henri
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La belle personne
France / 2008
17.09.2008
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L’imbécile n’est pas forcément celui qu’on pense : Tout est parti de l’une de ces sorties populistes dont Nicolas Sarkozy a le secret. Alors président de l’UMP et candidat inavoué à la présidentielle, il se moque du "sadique ou de l’imbécile" qui a mis La princesse de Clèves au concours d’attaché d’administration, ironisant sur l’intérêt que ce roman poussiéreux et vieillot pourrait bien avoir pour la guichetière de la poste. Christophe Honoré s’en émeut et réfléchit justement aux résonances que ce livre du 17e siècle trouve dans notre société. Aussi, lorsque la productrice Florence Dormoy lui parle de son désir de produire un film autour de La princesse de Clèves, c’est pour lui l’occasion d’apporter un démenti à cette négation de l’importance et de l’utilité des œuvres culturelles même anciennes. Très vite, le réalisateur et son coscénariste Gilles Taurand décident d’ancrer le récit dans notre époque et de lui donner pour cadre un lycée parisien. "L’adolescence va bien à La princesse de Clèves", souligne le réalisateur.
Télévision : La belle personne a d’abord été diffusée sur Arte le 12 septembre avant de bénéficier d’une exploitation en salles.
Adaptation : La belle personne est loin d’être la première adaptation de La princesse de Clèves pour le cinéma. On peut ainsi citer Jean Delannoy qui confie le rôle à Marina Vlady en 1961, Manuel de Oliveira et Chiara Mastroianni (La lettre) en 1999 ou encore Andrzej Zulawski et Sophie Marceau en 2000 (La Fidélité).
MpM
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