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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Bernd Eichinger, Cionstantin film, Nouvelles éditions du film, GT Film production
Distribution : Metropolitan Filmexport
Réalisation : Uli Edel
Scénario : Bernd Eichinger, Uli Edel, d'après le livre Der Baader Meinhof Komplex de Stefan Aust
Montage : Alexander Berner
Photo : Rainer Klausmann
Décors : Bernd Lepel
Musique : Peter Hinderthür, Florian Tessloff
Effets spéciaux : Die Nefzers
Costumes : Birgit Missal
Maquillage : Waldemar Pokromski
Durée : 145 mn
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Martina Gedeck : Ulrike Meinhof
Moritz Bleibtreu : Andreas Baader
Johanna Wokalek : Gudrun Ensslin
Nadja Uhl : Brigitte Mohnhaupt
Bruno Ganz : Horst Herold
Alexandra Maria Lara : Petra Schelm
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La bande à Baader (Der Baader Meinhof Komplex)
Allemagne / 2008
12.05.2008
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Adaptation : Le film d’Uli Edel, produit et écrit par Bernd Eichinger, est basé sur le livre de Stefan Aust, Der Baader Meinhof Komplex. Cet ouvrage relate l’épopée de la RAF (Rote Armee Fraktion) de ses prémisses à la fin des années 60 jusqu’à l’"automne allemand" de 1977 pendant lequel les principaux leaders du mouvement, emprisonnés, trouvèrent la mort. Cette chronique précise et dépassionnée des événements (ni à charge, ni en faveur du groupe) est considérée en Allemagne comme une véritable référence sur le sujet.
Film phare : Le film a bénéficié du plus gros budget de l'histoire du cinéma allemand : 20 millions d’euros. Il a d’ailleurs été sélectionné pour représenter l’Allemagne aux Oscar en 2009. Toutefois, une polémique est née dans le pays au moment de sa sortie, certains lui reprochant de ne pas être une critique explicite des méthodes de la bande à Baader, mais "seulement" un film réaliste. Ceux qui comptaient sur Uli Edel pour détruire définitivement le mythe lié à la RAF en sont pour leur frais.
RAF : Le film porte sur la "première génération" de la Fraction armée rouge, et principalement ses fondateurs Andreas Baader, Gudrun Ensslin et Ulrike Meinhof. Toutefois, le mouvement ne s’est pas arrêté avec la mort en détention de ces leaders (dans des conditions que certains continuent d’estimer troubles, même si le film choisit d’accréditer la thèse du suicide). Deux "générations" successives ont continué la lutte (notamment en s’alliant avec le groupe français Action directe et les Brigades rouges italiennes) jusqu’en 1998, date de la dissolution officielle.
MpM
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