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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Fugitive productions, Mille et Une productions Distribution : Pyramide distribution Réalisation : Ilan Duran Cohen Scénario : Ilan Duran Cohen, Philippe Lasry Montage : Fabrice Rouaud Photo : Christophe Graillot Décors : Frédérique Winum Musique : Philippe Basque Effets spéciaux : Nicolas Delbecq Costumes : Barbara Kraft Durée : 98 mn
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Le plaisir de chanter
France / 2008
26.11.2008
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Note d'intention du cinéaste
"Dans mon film, des personnages épuisés par l'isolement urbain se croisent dans un même lieu, là où l'innocence est obligatoire, un lieu d'apprentissage symbolisé par le cours de chant lyrique, confie le réalisateur. Par la recherche de la voix juste et harmonieuse, ils se retrouvent confrontés à eux-mêmes et aux autres, par-delà tous les mensonges et faux-semblants. J'aime les personnages désinvoltes qui ne prennent pas leur propre histoire au sérieux, qui refusent de s'impliquer totalement face au destin, par crainte ou par refus de la maturité, ils sont toujours rattrapés par les autres, ils ne trouvent plus aucun refuge dans leur cynisme affiché. Ainsi, j'ai choisi de montrer des agents secrets désabusés à la recherche d'une clé qui leur échappe. C'est une recherche vaine et grotesque qui les précipite les uns sur les autres. Dans ce film, les corps ont été délibérément mis à nus, comme s'ils devaient se débarrasser d'une couverture qui les étouffe, pour se révéler à nous. La pudeur n'est plus de mise. Et le rire devient presque nerveux. Dans mes films précédents, j'avais déjà exploré le mélange des genres. Avec Le Plaisir de chanter, j'essaie d'aller plus loin, d'échapper à cette volonté absolue de toujours définir l'oeuvre. J'espère avoir trouvé l'équilibre utopique entre la comédie, le drame psychologique, le thriller et la réflexion. Le cinéma autorise une telle démarche, pas la vraie vie." in DP
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