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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Akson studio, Telewizja Polska, Telekomunikacja Polska Distribution : KinoVista Réalisation : Andrzej Wajda Scénario : Andrzej Wajda, Wladyslaw Pasikowski, Przemyslaw Nowarkowski Photo : Pawel Edelman Décors : Kamil Przelecki Son : Jacek Hamela, Lesler Freund, Marek Wronko Musique : Krzysztof Penderecki Costumes : Magdalena Bierdrzycka, Andrzej Szenajh Durée : 120 mn
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Maja Ostaszewska : Anna
Artur Zmijewski : Andrzej
Jan Englert : Le général
Danuta Stenka : Roza
Andrzej Chyra : Jerzy
Magdalena Cielecka : Agnieszka
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Katyn
Pologne / 2007
01.04.2009
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Histoire : Au printemps 1940, 25 700 officiers et résistants civils polonais appartenant à l’élite du pays sont assassinés à Katyn, Kharkov et Kalinine sur les ordres de Staline. En tout, ce sont 1,6 million de civils polonais (dont les familles des soldats exécutés) qui sont déportés en URSS. Nombre d’entre eux ne reviendront jamais.
En avril 1943, l’armée allemande découvre les charniers de Katyn. Tout accuse les autorités soviétiques qui rejettent pourtant la faute sur l’armée allemande, lors de leur avancée sur le front de l’est en 1941. Après la fin de la guerre, et jusqu’en 1989, la vérité sera délibérément falsifiée en République populaire de Pologne sous influence soviétique. Les défenseurs de la vérité sont persécutés et le sujet classé top secret.
En 1990 enfin, les autorités soviétiques reconnaissent pour la première fois que des crimes ont été commis par le NKVD (Commissariat du peuple aux affaires intérieures). Deux ans plus tard, c’est au tour de Boris Eltsine de reconnaître la responsabilité de l’URSS en avouant que les ordres d’exécution venaient de Staline lui-même.
Autobiographique : Le père d’Andrzej Wajda faisait partie des officiers morts à Katyn. "Pendant des années, nous étions convaincus que notre père reviendrait", se souvient-il. "Le nom de Wajda figurait bien sur la liste de Katyn, mais il s’agissait d’un certain Karol. Presque jusqu’à la fin de sa vie, ma mère a cru que son mari, mon père Jakub Wajda, combattant de la Grande guerre, de la guerre polono-bochévique, des insurrections de Silésie et de la campagne de septembre 1939, récipiendaire de la Croix d’argent et de l’ordre de Virtuti Militari décerné à titre posthume, allait revenir." Le réalisateur avait déjà signé un film sur ce traumatisme collectif, La forêt de Katyn, en 1982.
MpM
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