Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : France 3 Cinema, ICE3, UGC Images
Distribution : UFD
Réalisation : Jean Becker
Scénario : Jean Becker, Jean Cosmos, Guillaume Laurant, d'après le roman de Michel Quint
Montage : Jacques Witta
Photo : Jean-Marie Dreujou
Musique : bigniew Preisner
Durée : 95 mn
 

Jacques Villeret : Jacques Pouzay
André Dussollier : André Désigny
Thierry Lhermitte : Thierry Plaisance
Benoît Magimel : Emile Bailleul
Suzanne Flon : Marie Gerbier
 

 
 
Effroyables jardins


France / 2003

26.03.03
 

Ne vous y fiez pas. Le label UGC Spectateur n'est là que pour inciter les spectateurs à fréquenter le multiplexe du coin et voir un produit maison (puisque UGC en est l'un des financiers). La critique est plutôt assassine pour ce film destiné au grand public. Le tragi-comique ne passe pas.

Le livre Bye Bye Bahia


Mais il ne faudrait pas se fier aux apparences, comme dit plus haut. Si le Marketing essaie de compenser l'opinion des médias (le film sort sur 350 copies quand même), ce sera bien le public qui aura le dernier mot. Et Jean Becker n'a jamais déçu son public. Que ce soit ses comédies, ses drames psychologiques ou ses fantaisies populistes, aucun de ses films (excepté Pas de caviar pour Tante Olga) n'a fait moins d'un million de spectateurs. Mieux, sur 8 longs métrages, 6 ont franchi la barre des 2 millions de spectateurs. L'été meurtrier a même décollé au dessus des 5 millions de fans d'Adjani. Becker aime la Province, les gens simples, les histoires mélodramatiques. Ce cinéma, souvent snobbé, remporte un vrai succès. Fils du grand réalisateur Jacques Becker, Effroyables Jardins est une forme de métaphore à son enfance. Il a du lui aussi se poser la question : comment peut-on faire du spectacle quand la guerre gronde?
C'est pourtant son fils, Louis Becker, associé de Thierry Lhermitte et producteur (Un indien dans la ville), qui est à l'initiative du projet, en lui ayant offert le best seller de Michel Quint. Ce dernier avait dédié son roman à son grand-père, mineur et combattant à Verdun, et à son père, instituteur et résistant. De là deux scénaristes se mettent à travailler à l'adaptation cinématographique : Jean Cosmos (La vie et rien d'autre, Capitaine Conan, le Colonel Chabert, Le Bossu, Fanfan la Tulipe) adepte des Tavernier et Guillaume Laurant (Le fabuleux destin d'Amélie Poulain).
Becker a repris ses fidèles : Villeret, Dussollier et Flon (leur troisième film avec le cinéaste). Ainsi que deux "stars" : Lhermitte, sûrement par le lien qui l'unit à Louis Becker, et Magimel. ce dernier est aussi à l'affiche avec Flon dans le récent Chabrol. Le choix du Prix cannois d'interprétation masculine (pour La Pianiste) s'est fait naturellement puisque "le petit momo" est un admirateur de l'oeuvre de ... Jacques Becker.
Le film est une fois de plus tourné dans la Loire (troisième film du cinéaste dans la région), à Pélussin pour être précis. Avec le Rappeneau qui sort dans 3 semaines, mais qui se déroule à la même préiode, la guerre du cinéma français risque cependant de faire quelques morts.
 
vincy
 
 
 
 

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