Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Les productions Georges de Beauregard, SNC
Distribution : Les Films Impéria
Réalisation : Jean-Luc Godard
Scénario : François Truffaut, Jean-Luc Godard
Montage : Cécile Decugis, Lila Herman
Photo : Raoul Coutard
Son : Jacques Maumont
Musique : Martial Solal
Directeur artistique : Claude Chabrol
Durée : 84 mn
 

Jean-Paul Belmondo : Michel Poiccard
Jean Seberg : Patricia Franchini
Henri-Jacques Huet : Antonio Berutti
Daniel Boulanger : l inspecteur Vital
Jean-Pierre Melville : Parvulesco
Jean-Luc Godard : le dénonciateur
 

 
 
A bout de souffle (Breathless)


France / 1959

16.03.1960
 

Film culte, fondateur de la Nouvelle Vague (faut dire Truffaut, Chabrol et Godard dans le même générique, et Melville comme conseiller sur le montage), il avait reçu le Prix Jean Vigo et l'Ours d'argent du meilleur réalisateur à Berlin.





Godard à la fin d'une journée de tournage : "C'est fini pour aujourd'hui, je n'ai plus d'idées."

Innovations : les acteurs regardent face caméra. Ils prennent à partie le spectateur.
Le vocabulaire est celui de tous les jours, s'autorisent des commentaires et des apartés.
La caméra légère portée à la main par Raoul Coutard permet de filmer "sur le vif".
Il tourne en décors naturel, plutôt qu'en studio, avec une pellicule capable de capter les bruits de la rue.
Il s'autorise des sautes de plan, des faux raccords.

Polémique. Du coup les partisans de l'ancien cinéma lui sont tombés dessus. Travail amateur, brouillon, décadence morale, "cinéma-cafard", gâchis, ... De l'autre côté, les admirateurs exultent en s'enthousiasmant pour cette grammaire du cinéma partie en flammes. Georges Sadoul disait : "Qu'importe, ce ne sont pas là fautes d'orthographe, mais tournures de style. Quelque chose comme l'emploi du langage parlé en littérature."

Influences. Après A bout de souffle, un autre cinéma fut possible : celui de Cassavetes, Fassbinder, Tanner, Forman, Wenders... "Ce fut une rupture fondatrice", dit Arnaud Desplechin. "Et on ne peut pas dire qu'il ait massacré quoi que ce soit. Le cinéma de papa est toujours en bonne santé !"
 
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