Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Walt Disney, Randy Fullmer
Distribution : GBVI
Réalisation : Mark Dindal
Scénario : David Reynolds
Montage : Pamela Ziegenhagen-Shefland
Musique : John Debney, Sting, David Hartley
Directeur artistique : Colin Stimpson
Durée : 79 mn
 

Dabid Spade : Kuzco
John Goodman : Pacha
Eartha Kitt : Yzma
Patrick Warburton : Kronk
 

 
 
The Emperor's New Groove (Kuzco l'empereur mégalo)


USA / 2000

28.03.01
 

4 ans de production pour ce nouveau Disney, dont l'élaboration fit couler des gouttes de sueur sur le front des executives du studio et dont l'aboutissement fut à plusieurs reprises compromis.




Le film qui sort sur les écrans n'a en effet plus grand chose à voir, au delà du cadre et de l'époque, avec le projet initial baptisé alors Kingdom of the sun. Loin de la fresque culturo-historique s'inscrivant dans la veine de classiques comme Mulan ou Pocahontas on se retrouve face à une comédie slapstick proche dans le ton d'Aladdin ou d'Hercule. S'il peut-être considéré comme un projet plus modeste de par son budget de 75 M de $ (comparré à celui véritablement pharaonique de Dinosaur), The Emperor's new groove n'a pas permis aux studios Disney de renouer avec le succès. Malgré un accueil enthousiaste de la critique, le film a peiné à se rentabiliser sur le circuit d'exploitation américain. On notera que le cartoon est sorti également sous une version hispanique dans 16 cinémas de Los Angeles sans plus soulever l'intéret de la communauté latinos.
Phénomène d'encombrement? Disney s'entête à multiplier les sorties sur les écrans et dans le circuit vidéo (récemment la suite du classique La Belle et le clochard). Si on ajoute la concurence des autres studios et le peu de diversité des projets on pourrait s'attendre rapidement à une saturation du marché potentiel de l'animation qui aurait tendance à rendre le public blasé.

Les scénaristes n'ont pas baptisé innocemment leur personnage titre. Kuzco n'est autre que le nom de la capitale de l'empire inca qui en traduction littérale signifie nombril de la terre.  
 
petsss
 
 
 
 

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