|
Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
|
|
|
Production : Gaumont, Legende Distribution : Gaumont Distribution Réalisation : Rose Bosch Scénario : Rose Bosch Montage : Yan Malcor Photo : David Ungaro Décors : Olivier Raoux Effets spéciaux : Thomas Duval Durée : 115 mn
|
|
Melanie Laurent : Annette Monod
Jean Réno : Dr David Sheinbaum
Gad Elmaleh : Schmuel Weismann
Raphaëlle Agogué : Sura Weismann
Hugo Levardez : Joseph Weismann
Sylvie Testud : Bella Zygler
Anne Brochet : Dina Traube
Isabelle Gélinas : Hélène Timonier
Thierry Frémont : Capitiaine Pierret
|
|
|
|
|
|
La rafle
France / 2010
10.03.2010
|
|
|
|
|
|
Politique.
- Jacques Chirac, premier président de la République à reconnaître la responsabilité de l'Etat français dans la rafle du Vel d'Hiv. "Les images atroces de cet événement y sont restituées avec force". "Il n'y a pas de grande nation, pas de cohésion nationale, pas de capacité à relever les défis du monde, sans mémoire".
- Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale : "Je pense que le film La rafle a vocation à être utilisé comme ressource pédagogique par nos enseignants pour nos élèves. 'ai proposé aux producteurs (qu'il) fasse partie de la plate-forme numérique qu'on crée à la rentrée prochaine pour les lycées", a-t-il ajouté, expliquant que "ce système fonctionnera comme des vidéos à la demande (...), un catalogue de films de l'histoire du cinéma. Je souhaite que La rafle puisse faire partie de ce catalogue de films, j'ai eu de la part des producteurs une réponse intéressée à cette proposition."
- Serge Klarsfeld, fondateur de l'association des Fils et Filles des Déportés juifs de France : "L'ambition du producteur, c'est que l'Education nationale mette à la disposition des élèves et des enseignants des DVD à un prix très modique, de façon à ce que les élèves puissent voir le film, en débattre et que les enseignants puissent prendre des initiatives dans ce sens. C'est ce que j'ai voulu aussi, parce qu'il n'y avait pas d'images de la rafle du Vel d'Hiv, il n'y avait pas de photo de ces 4.000 enfants qui ont été raflés, pas de photo de la séparation."
- La Mairie de Paris réédite pour l'occasion le livret "16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vélodrome d'hiver". Ce document est aussi le témoignage d’un homme qui fut non seulement témoin de cet acte odieux, mais acteur de cette Résistance au nazisme. Imprimé à 10 000 exemplaires, le document sera offert aux collèges et lycées. Au moment de sa diffusion, il sera également téléchargeable sur le site Internet de la Ville de Paris www.paris.fr.
Le film sera accessible aux malvoyants et malentendantds à L'Arlequin, au MK2 Quai de Seine et au Gaumont Marignan.
Témoignage Joseph Weisman, survivant de cette tragédie du Vel d'Hiv, ancien montmartrois, avait 11 ans le jour de la rafle. Il a fait partie de ces 13 000 personnes qui connaîtront la solution finale. Il est celui qui s'évade. La base de l'histoire du film. "J'ai vu le film deux fois, raconte Joseph Weisman. Une fois lors d'une projection privée... mais autant dire que je ne l'ai pas vu: dès la première image, j'ai traversé l'écran, j'étais dans le tohu-bohu avec les gens, je revivais l'histoire." "La deuxième fois, je me suis obligé à regarder vraiment. La rafle a été rendue on ne peut mieux. Pour le Vel' d'Hiv, le cadre, l'ambiance, tout y était, exactement comme en 1942",.
vincy
|
|
|