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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Why Not productions Distribution : Wild Bunch Réalisation : Claire Denis Scénario : Claire Denis, Marie N'Diaye Photo : Yves Cape Format : 35 mm Scope Décors : Saint Père Abiassi, Alain Veissier Musique : Tindersticks Durée : 102 mn
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Isabelle Huppert : Maria Val
Isaach de Bankolé : le boxeur, l'officier rebelle
Christophe Lambert : André Vial
Nicolas Duvauchelle : Manuel Vial
William Nadylam : Chétif, le maire
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White Material
France / 2009
24.03.2010
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Marie N'Diaye. La co-scéanriste du film de Claire Denis est la récente lauréate du Prix Goncourt de littérature. A l'origine, Huppert voulait que la réalisatrice adapte Vaincue par la brousse du Prix Nobel de littérature Doris Lessing. Puis une idée originale leur est venue, aux deux scénaristes. Elles ont commencé à écrire ce "film-bras d'honneur". "Dans mon souvenir, le long moment finalement qu’on a passé autour de ce scénario, il est vraiment accompagné de lectures qui nous ont plus ou moins influencées, c’était une atmosphère autour de l’écriture. Il y avait Rire d’Afrique de Doris Lessing, mais il y avait aussi les romans de Sony Labou Tansi, je ne peux pas détacher le souvenir que j’ai de notre travail en commun des livres qui l’ont nimbé d’une atmosphère." explique la romancière. Huppert a apprécié le virage : "Chez Lessing, Mary ressemblait à une Madame Bovary traversée par la folie. Claire lui a fait subir une mutation complète. Elle l’a entraînée vers de nouveaux rivages qui rappellent davantage Disgrâce de John Maxwell Coetzee."
Afrique de l'Ouest. Le Ghana précisément. Claire Denis : "Quand on est arrivées toutes les deux au Ghana dans une vraie plantation (tout au début, nous pensions tourner au Ghana), pour comprendre comment ça fonctionnait le café, on a été déçues que la plantation ne soit pas d’un seul tenant, qu’elle soit éclatée en plusieurs petits champs isolés. Par contre de la voir fonctionner, d’entendre les cultivateurs parler du café comme d’une matière très précieuse, très fragile, cela nous a aidées. Et Raphaël, le patron, circulait en moto d’un lieu à l’autre sur la piste de terre chaotique et poussiéreuse. Ça aussi c’était bien."
Venise. Avant première mondiale en septembre. Vincy
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