Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Lazennec
Réalisation : Jacques Deschamps
Scénario : Jacques Deschamps, Olivier Lorelle
Montage : Anne Weil
Photo : Eric Guichard
Son : Frédéric de Ravignan
Musique : Béatrice Thiriet
Durée : 90 mn
 

Natacha Régnier : Anna
#378 : Henri
Fanny Cottençon : Elisabeth
Frédéric Pierrot : Francis
Circé Lethem : Catherine
Yves Verhoeven : Jean-Pierre
 

 
 
La fille de son père


France / 2001

10.10.01
 

Second long-métrage pour Jacques Deschamps qui avait signé la réalisation de Méfie-toi de l’eau qui dort en 1996. Ce premier film remarqué s’est d’ailleurs vu récompensé par de nombreux prix dans les festivals où il fut présenté (dont celui de la meilleure première œuvre et le prix de la jeunesse à Venise).




Outre une série de courts-métrages eux-aussi primés à plusieurs reprises (Juste avant le mariage, L’eau qui dort…), Jacques Deschamps a également réalisé des documentaires . Parmi ces derniers, on peut citer La ville d’Hugo, Les couleurs de jour de fête ou Canova Mutilé.
La fille de son père est né du projet commun de Jacques Deschamps et Olivier Lorelle, le scénariste du film, d’écrire l’adaptation d’un roman inachevé de Dostoïevski, Niétotchka Nevzvanova, qui explore l’univers d’une jeune fille orpheline s’inventant une paternité au sein d’une famille qu’elle ne connaît pas. En inversant les rôles, les deux auteurs ont construit une histoire trouble puisqu’on ne sait jamais si le personnage qu’interprète François Berléand est en proie à une crise de mythomanie aigüe, ou s’il cherche simplement à manipuler sa femme grâce à cette fille issue de nulle part (Natacha Régnier / Anna). Très vite, Anna va pourtant cristalliser les déceptions affectives qu’a connues Henri (François Berléand) quand il se rend compte qu’il est devenu un étranger, et, est considéré comme tel au sein de sa propre famille. Un lien véritable va se tisser entre les deux personnages en découvrant ou re-découvrant l’amour paternel.
 
romain
 
 
 
 

haut