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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Kasso Inc. Prod, Iris Productions, Tu Vas Voir Distribution : Memento Films Réalisation : Angelo Cianci Scénario : Angelo Cianci Montage : Raphaële Urtin Photo : Laurent Brunet Format : 1.85 Décors : Christina Schaffer Son : Jean-Luc Audy Musique : Gast Waltzing, Flemming Nordkrog Maquillage : Fabienne Adam Durée : 93 mn
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Aymen Saïdi : Salem Atelhadj
Fellag : Mohand Atelhadj
Hippolyte Girardot : François Echevarria
Judith Henry : Anna Echeverria
Michel Vuillermoz : le préfet
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Dernier étage, gauche, gauche
France / 2010
17.11.2010
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Une affiche qui fait parler d'elle : Sur l'affiche de Dernier étage, gauche, gauche, on voit Hippolyte Girardot bâillonné dans une baignoire. Le sous-titre précise, ironique, "Cité Villon, on sait recevoir les huissiers". L'acteur incarne en effet un huissier de justice pris en otage lors d'une saisie suite à un malentendu. En réalité, le personnage reste assez peu longtemps dans cette situation, et retrouve rapidement le droit à la parole et à la liberté de mouvement.
Pour autant, la chambre nationale des huissiers de justice a décidé d'attaquer l'affiche en justice, sous le prétexte qu'elle présente "une image dégradée" de leur profession, et inciterait même à mal recevoir les huissiers dans l'exercice de leurs fonctions. Le retrait immédiat de l'affiche du film sur tous les supports existant ainsi que le paiement de la somme forfaitaire de 10 000 € au titre de l'article 700 du code de procédure civile ont été exigé.
On croit rêver. Surtout dans le mesure où, une fois de plus, cette tentative de censure est attentée envers un film avant même que les plaignants n'aient eu l'occasion de le voir. Dernier étage gauche gauchen'est en aucun cas une incitation à la violence envers qui que ce soit, pas plus les huissiers de justice que les autres. Au contraire, le personnage incarné par Hippolyte Girardot aurait plutôt tendance à donner une image positive de la profession...
Tout ce que l'on peut espérer, en plus du maintien des affiches, c'est que cette malencontreuse histoire incitera le public à aller juger sur pièce si le film est oui ou non insultant envers la profession d'huissier de justice. MpM
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