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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Ciné b, Zoulou Films Réalisation : Patrice Leconte Scénario : Claude Klotz Montage : Joëlle Hache Photo : Jean-Marie Drejou Musique : Pascal Estève Durée : 90 mn
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L'homme du train
France / 2002
02.10.02
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Quelques mois après sa Rue des Plaisirs, échec commercial, Leconte revient avec les honneurs : une sélection à Venise, une présnetation à Toronto, et des critiques qui ne devraient pas être mauvaises.
En 98, aux Césars (comme quoi ils servent à quelque chose), Johnny croise Leconte. Le premier donnait le César à Godard, le second à Besson. Le chanteur lui dit : "Un jour j'aimerais bien être filmé par toi."
De là nait l'histoire improbable et la rencontre d'une légende de la scène pop-rock et un monstre sacré, culte du cinéma français. Ry Cooder qui rencontre Schubert, selon les propres termes du réalisateur. Il emmène ainsi ses deux personnages contre leur destin, déjoue la fatalité, en changeant la fin et en la rendant onirique et non plus pessimiste.
Tourné à Annonay (Site de cette charmante petite ville), Leconte se retrouve primé à Venise avec deux Prix du public (meilleur film, meilleur acteur). Il s'agit de son septième film avec Rochefort, dont le plus emblématique est sans doute Le Mari de la coiffeuse, et qui est aussi à l'affiche de Blanche. Johnny a été entendu en bande son chez Arcady, dans Sueurs, a été entraperçu dans Mischka.
Le film pourrait réunir tout le monde aux Césars 2003, avec une série de nominations méritées. vincy
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