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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Benderspink, Filmengine, Katalyst, New Line Cinema
Distribution : Metropolitan Film Réalisation : Eric Bress, J. Mackye Gruber
Scénario : Eric Bress, J. Mackye Gruber
Montage : Peter Amundson
Photo : Matthew F. Leonetti
Musique : Michael Suby Durée : 113 mn
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Ashton Kutcher : Evan
Melora Walters : Andrea
Amy Smart : Kayleigh
Elden Henson : Lenny
William Lee Scott : Tommy
Eric Stoltz : M. Miller
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The Butterfly effect (L'effet papillon)
USA / 2004
10.03.04
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L'effet papillon. Définition. Ou la théorie du chaos déterministe. Soit en langage clair : "un papillon battant des ailes en Australie peut très bien engendrer un raz-de-marée au Canada". Rien à voir avec la Bible, où le papillon se crame les ailes à al lumière (mais on se console puisque cela signifie que la lumière a aimé le papillon en retour!).
La théorie a déjà été employée, avec de nombreuses incohérences mais un vrai génie du divertissement, par Zemeckis dans sa trilogie Back to the Future. Ici, nous devons le scénario à l'équipe auteur de Final Destination 2. 10 ans après leur rencontre sur le campus de l'Université, Eric Bress et Jonathan Mackye Gruber ont pas mal scribouillé pour se faire un nom (enfin, deux) : "Frozen", un pilote pour la TV... Ils ont eu le temps de réaliser Blunt, en 97, leur premier long métrage (une comédie). Reconvertis dans le thriller (le prochain, Cellular, ne fait pas exception), ils ont insisté pour réaliser cet Effet Papillon eux-mêmes. Soit. Mais avec la vedette Ashton Kutcher en producteur exécutif, le final cut n'a pas du être coton à obtenir. Qui est Kutcher? Si vous n'êtes pas adeptes des pages people, c'est le (jeune) amant de la (bien cosnervée) Demi Moore. Cet ingénieur en biochimie, top model de son état, a été révélé par la série TV, "That's 70's show" où, il incarnait un bel abruti. Il a d'ailleurs enchaîné les comédies idiotes. Moins bête qu'il n'en a l'air, il s'est rapidement mis à produire ses films pour changer son image. Ce film-là est clairement positionner pour le faire changer de registre auprès de ses fans. Cependant, à voir ses projets, la comédie reste son terrain de prédilection.
Le film a eu l'immense honneur de faire son avant première à Sundance. Cela lui a porté chance, puisque cette production de 13 millions de $, en a déjà rapporté 60 millions rien qu'en Amérique du Nord. Ceci dit, les spectateurs canadiens n'ont pas vu le même film que leurs collègues américains, qui ont du se contenter du film sans les scènes de nudité.
Gasp! Du sexe? Point du tout. Des filles sortant des douches en toute pudeur et le Kutcher bien musclé bien épilé avec une serviette autour de la taille. Pas de quoi réveiller la censure. Ni même émoustiller qui que ce soit. Peut-être que de faire bander son public aurait entrainer trop de bébés dans les 9 mois qui suivent... C'est aussi ça l'effet papillon.
vincy
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