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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Miramax, Fragile Films
Réalisation : Oliver Parker
Scénario : Oliver Parker, d'après la pièce d'Oscar Wilde Montage : Guy Bensley Photo : Tony Pierce-Roberts
Musique : Charlie Mole Durée : 97 mn
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The Importance of Being Ernest (L'importance d'être Constant)
USA / 2002
30.04.03
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Ce n'est jamais que la sixième version télévisuelle ou cinématographique de cette pièce d'Oscar Wilde. Oliver Parker avait commencé en adaptant Shakespeare (Othello) avant de faire la clôture du Festival de Cannes avec Un mari idéal : déjà Oscar Wilde et déjà Ruppert Everett.
On reprend les mêmes - ou presque - et on recommence. Cette pièce fut écrite vers la fin de sa vie, en 1894. C'est d'ailleurs sa dernière oeuvre dramatique et le début de son chant du cygne. Il venait d'offrir au public "L'Eventail de Lady Windermere" (actuellement au Théâtre du Palais Royal) et "Une femme sans importance". The Importance of being Ernest (ou Constant) est définie par lui comme une "comédie frivole pour gens sérieux". Il fait du jeu de mots un style.
Le réalisateur a réunit un casting inédit mais populaire : Rupert Everett donc, mais aussi l'oscarisée Judy Dench (James Bond), la blonde Reese Whitherspoon (La Revanche d'une blonde), la brune Frances O'Connor (A.I.) et Colin Firth (Bridget Jones).
Pour un budget équivalent au Mari idéal, soit 15 millions de $, Being Ernest a moins bien réussi au Béo. Le mari avait fait 18 millions de $ aux USA quand Ernest atteignait péniblement les 8 millions de $ de recettes. Avec 60 copies, Constant fera-t-il mieux que le Mari idéal et ses 230 000 entrées? vincy
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