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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Lawrence Gordon prod., Lloyd Levin, Robert F. Colesberry
Réalisation : Iain Sofltley
Scénario : Chalres Leavitt, d'après le roman de Gene Brewer
Montage : Craig McKay
Photo : John Mathieson
Décors : John Beard
Son : Mark Weingarten
Musique : Edward Shearmur
Durée : 120 mn
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Kevin Spacey : Prot
Jeff Bridges : Dr. Mark Powell
Mary McCormack : Rachel Powell
Alfre Woodward : Dr. Claudia Villars
David Patrick Kelly : Howie
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K-Pax
USA / 2001
08.05.02
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Adapté d'un roman à succès, K-Pax a aussitôt pris la tête du box-office pour sa sortie américaine en octobre dernier. Son premier week-end d'exploitation a rapporté 17,5 millions de dollars de recettes. Un score qui représente le meilleur démarrage en période d'Halloween ! Le film a surtout attiré les plus de 25 ans. D'après Nikki Rocco, responsable de la distribution, il s'agirait du premier film dramatique pour adultes depuis longtemps… Intervention qui peut nous laisser perplexe tant le cours du récit prend une tournure incongrue. Le mode de perception des Français en sera peut-être tout autrement.
Le réalisateur Iain Softley a récemment connu le succès avec son troisième long métrage Les Ailes de la Colombe, une adaptation du roman éponyme d'Henry James qui cumulera quatre nominations à l'Oscar, dont celui de la meilleure actrice pour Helena Bonham Carter. Initialement réalisateur de documentaires et de clips, il a commencé sa carrière de cinéaste en 1992 avec Backbeat (Cinq garçons dans le vent) qui évoque les débuts des Beatles en Allemagne. Puis, en 1995, Iain Softley dirige Jonny Lee Miller et Angelina Jolie dans Hackers. Pourquoi avoir porté à l'écran K-Pax, inspiré d'un roman de Gene Brewer ? "J'ai trouvé l'histoire et les personnages fascinants et irrésistibles. K-Pax est un des scripts que j'ai jamais lus, et il est d'autant plus remarquable que rien ne permet d'anticiper son dénouement". Effectivement, rien ne permet d'anticiper ce dénouement trivial !
Kevin Spacey, qui s'amuse à choisir ses personnages en fonction de leur complexité et de leur zone d'ombre, s'est plu à interpréter le rôle de Prot. L'ambiguïté de son personnage est ressenti dès les premiers plans du film. Il exécute une performance d'acteur brillante, dommage que le film s'enlise dans un flou artistique aussi incohérent.
Apprécions la qualité des moyens de production mis en place. La rencontre de Prot avec la crème des astrophysiciens est jetée dans un décor surprenant, le Rose Center for Earth and Space, récemment ouvert dans l'enceinte du Muséum d'Histoire naturelle de New York.
agnès
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