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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Israeli Film Fund, Norma Productions Ltd., Yes-DBD Satellite Services Distribution : Diaphana Films Réalisation : Nir Bergman Scénario : Nir Bergman Montage : Einat Glaser Zarhin Photo : Valentin Belonogov Décors : Ido Dolev Son : David Lis Musique : Avi Belleli Durée : 80 mn
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Danny Mooki Niv : Yoram
Dana Ivgy : Iris
Vladimir Freedman : Valentin
Eliana Magon : Bar
Daniel Magon : Ido
Nitai Gvirtz : Yair
Maya Maron : Maya
Orli Zilbershatz-Banai : Dafna
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Knafayim Shvurot
Israël / 2002
05.05.04
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Grand Prix du meilleur film (Tokyo 2002) et du meilleur scénario (Festival de Jérusalem 2002) ; oscar israélien du meilleur film et Prix John Schlesinger du meilleur premier film (Palm Springs 2003) ; Prix du public (Panorama, Berlin 2003) et Prix de la CICAE (Confédération internationale du cinéma d’art et d’essai) ; présentation aux Oscars 2003, achat des droits de distribution par Sony Classic pour le marché nord-américain puis sortie aux Etats-Unis, le 12 mars 2004 : Joli coup pour Nir Bergman, 37 ans, originaire de Haïfa, diplômé en 1998 de l’école Sam Spiegel (producteur d’Arthur Penn, John Huston et Joseph L. Mankiewicz) de Jérusalem et cantonné jusque-là à quelques documentaires et séries télévisées. Coup double pour le producteur Assaf Amir après le prix de meilleur film de fiction à Venise en 1996 avec Chronique d’une disparition du palestinien Elia Suleiman (Intervention divine).
Contrairement aux idées reçues sur Israël, le cinéma local ne souffre d'aucune censure des autorités militaires ou religieuses. Face à la stagnation de la production cinématographique, les pouvoirs publics ont dégagés plus de 10 millions de dollars. Conséquence : une dizaine de longs métrages de fiction et une centaine de documentaires par an. Pays de cinéma avec 350 écrans (80 salles rien que pour Tel-Aviv) pour 6 millions d’habitants, une cinémathèque à Jérusalem et cinq écoles de cinéma, Israël semble porté par une nouvelle génération de cinéastes comme Dany Verete (Asphalte jaune), Dover Koshashvili (Mariage tardif), Oded Davidoff (Angle parfait), Benny Toraty (Desesperado Square) ou Eytan Fox (Walk on Water, Yossi & Jagger). spécialiste du cinéma gay. Des œuvres drôles, engagées et souvent acerbes s’exportant petit à petit à travers le monde. Les pays Arabes faisant exception.
Israël et la France entretiennent des rapports privilégiés. Hormis un accord passé en 1998 (après un premier en 1970) entre le CNC et le Conseil National du Cinéma et de l’Audiovisuelle israélien pour faciliter les productions communes, la France a accueilli de grands personnages du cinéma israélien. Exilé à Paris de 1981 à 1993 (suite au boycott par la télévision israélienne de son documentaire Vallée), Amos Gitaï fait produire en France la presque majorité de ses films. Moshé Mizrahi a obtenu l’oscar du meilleur film étranger pour la France avec La vie devant soi en 1977. La célèbre directrice de la photo Nurit Aviv, véritable double d’Agnès Varda (Murs, murs en 1980, Jane B. par Agnès V en 1987...) a collaboré avec René Féret et René Allio, grands réalisateurs de documentaires. jean-françois
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