Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Warner  

Production : Gerber pictures, Furthur films
Distribution : Quinta communications
Réalisation : Andrew Fleming
Scénario : Nat Mauldin, Ed Solomon
Montage : Mia Goldman
Photo : Alexander Gruszynski Alexander Gruszynski
Décors : Andrew McAlpine
Durée : 100 mn
 

Michael Douglas : Steve Tobias
Albert Brooks : Jerry Peyser
Robon Tunney : Angela Harris
Candice Bergen : Judy Tobias
Ryan Reynolds : Marc Tobias
David Suchet : Thibodoux
Michael Douglas : Steve Tobias
Albert Brooks : Jerry Peyser
Robin Tunney : Angela Harris
Candice Bergen : Judy Tobias
Ryan Reynolds : Marc Tobias
David Suchet : Thibodoux
 

site officiel
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The In-Laws (Espion mais pas trop)


USA / 2003

09.06.04
 

A l'origine le film devait réunir Billy Crystal et Michael Douglas. Pas sûr que ça aurait changé grand chose vu le résultat au Box Office US en 2003 : 20 millions de $. A peine le budget marketing de certaines productions hollywoodiennes.




Ce remake de The In-Laws, comédie de 1979 réunissant Peter Falk et Alan Arkin, a pris son temps pour sortir : pré-production en 2001, tournage en 2002, sortie en 2003, exportation en 2004. C'est toujours plus honorable que le "direct-to-video". "L'original est un grand film. Mais si on commence sur la même idée, on s'éloigne du scénario original. C'est un film différent pour un public qui a changé" justifie le producteur Bill Todman Jr. Gasp! En 25 ans, le public a donc tant changé? La faute à qui? D'une comédie classe, nous voici avec une pochade farce. Symptomatique d'un Hollywood en phase de recyclage.
Cela ne rend pas honneur aux deux grands comédiens qui ne sauvent ni le monde ni le film. Oscar du meilleur acteur dans les années 80, Michael Douglas, qui se concentre davntage sur son mariage que sur sa carrière, n'a rien fait de marquant depuis Wonder boys et Traffic en 2000, annulant même nombreuses participations, comme s'il hésitait sur la marche à suivre.
Albert Brooks subit le même creux. C'est aussi dans les années 80 qu'il a eu son plus beau succès (Broadcast news), c'est aussi avec Soderbergh qu'il a eu son dernier succès (Out of sight) et après l'échec e son film The Muse (avec Sharon Stone), la traversée du désert fut longue (de 1999 à 2003). Il fut quand même la voix de Marlin, le poisson clown pas drôle de Finding Nemo.
Doit-on finir en vous présentant le tâcheron qui a osé nous détruire une si belle histoire avec deux grands acteurs? Andrew Fleming, ne retenez pas ce nom. ceci dit qui a retenu ses précédents films : Bad dreams, Threesome, The Craft, Dick. Toujours de beaux castings, et toujours des navets.
Le film bénéficiant d'une imposante campagne de pub en France, le distributeur (Quinta à qui l'on doit le Mel Gibson et le récent Arcady) devrait limiter la casse le temps d'un week end.
 
vincy
 
 
 
 

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