Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : New Line Cinema
Réalisation : Irwin Winkler
Scénario : Mark Andrus
Montage : Julie Monroe
Photo : Vilmos Zsigmond
Durée : 125 mn
 

Kevin Kline : George Monroe
Kristin Scott Thomas : Robin Kimball
Hayden Christensen : Sam
Mary Steenburgen : Coleen Beck
Jena Malone : Alyssa Beck
 

site officiel
 
 
Life as a house (La maison sur l'océan)


USA / 2001

20.02.02
 

Irwin Winkler est un "jeune" réalisateur. La Maison sur l'océan est son cinquième film. Depuis son premier essai (et finalement son meilleur film),La Liste Noire (91), il a de plus en plus "déçu", avec Traque sur Internet et surtout le très mauvais Premier regard. Aussi celui-ci est plutôt une bonne surprise, avec une direction d'acteur maîtrisée. Winkler a le problème d'être avant tout un producteur, et pas n'importe lequel. Il a produit des légendes : Le point de non retour, Léo le dernier, Rocky, Raging Bull, L'Etoffe des Héros, Les Affranchis et Autour de Minuit. Tavernier, Scorsese, Boorman, Pollack, Grosbard, Costa-Gavras... Un beau tableau de "chasse" qui contraste avec ses réalisations plus médiocres.




Pourtant l'équipe qui l'entoure est plutôt prestigieuse. Mark Andrus, le scénariste, est l'auteur de As good as it gets (Pour le meilleur et pour le pire). Vilmos Zsigmond a été oscarisé pour la photo de Rencontres du Troisième Type. On lui doit les images de Voyage au bout de l'enfer, Crossing Guard, Blow Out, Les soricères d'Eastwick, L'épouvantail, Sugarland Express...
Le casting a tout autant de classe. Kevin Kline a eu l'occasion de tout jouer, de la comédie (Un poisson nommé Wanda, Oscar du meilleur second rôle) au drame (Le choix de Sophie), en passant par le hit In and Out. Kristin Scott-Thomas, nommé à l'Oscar pour Le Patient Anglais, révéle avec 4 mariages et un enterrement, a fait le grand écart entre "Bérénice" sur scène et Gosford Park d'Altman, en 2001. Quant à Mary Steenburgen, on l'a connue chez Woody Allen, Milos Forman, Martin Ritt, Arthur Hiller. C'est Robert Zemeckis et son troisème opus de Retour vers le futur qui l'a rendue populaire. Dès lors, elle tourna dans Philadephia, Nixon, ou encore Gilbert Grape.
Les deux jeunes sont à bien observés. Jena Malone - 16 ans seulement - a été vite repérée : Contact (la jeune Jodie Foster), Donnie Barko, le téléfilm Hope (nomination au Golden Globe). Bel avenir en perspective. Mais rien de comparable, à court terme, avec Hayden Christensen, jeune beau blond canadien et comédien brillant. Il a débuté dans les pubs, puis un soap ("Family passions"). On l'a aussi vu dans Virgin Suicides et chez Carpenter. Mais c'est en mai prochain que tous les regards seront fixés sur lui. Il sera en effet Anakin Skywalker dans les deux épisodes de Star Wars. Celui qui se transformera en Dark Vador est assuré de devenir un mythe cinématographique. En voyant son film, le spectateur aura vu Christensen avant le phénomène de mode (ou de foire). Avec 10 kilos de moins pour ce rôle d'ado rebelle (et sexuel).
Ajoutons que ce film est un remake (qui ne dit pas son nom) d'un film de Kurosawa (Ikuru, 1952). La nouvelle version est un petit budget (18 millions de $) et le film n'a pas fait vraiment recette (15 millions de $ aux USA). Kline et Christensen (National Board of Review, nominations Golden Globes) ont eu quelques honneurs dans les palmarès de fin d'année.   
 
vincy
 
 
 
 

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