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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Warner Bros.
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Production : Castle Rock Ent., Darkwoods Prod., NPV Ent., Village Roadshow Prod. Réalisation : Franck Darabont Scénario : Michael Sloane
Montage : Jim Page Photo : David Tattersall Décors : Gregory Melton Son : Mark Ulano Musique : Mark Isham Durée : 149 mn
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Jim Carrey : Peter Appleton
Martin Landau : Harry Trimble
Laurie Holden : Adele Stanton
David Ogden Stiers : Doc Stanton
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The Majestic
USA / 2001
08.05.02
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Initialement baptisé The Bijou, le nouveau long de Darabont sort sous le titre The Majestic pour une question de droits réservés.
Pour récréer le cadre 50's de Lawson où se déroule l'action du film, l'équipe de la production a littéralement réquisitionné l'intégralité de Ferndale, petite ville de Californie. Les décors y furent construits et intégrés au reste des bâtiments, l'éclairage local transformé pour évoquer une ambiance plus victorienne, des tombes de soldats furent ajoutés au cimetière…
The Majestic est le troisième long-métrage de Franck Darabond, qui est par ailleurs scénariste, producteur, acteur et réalisateur de téléfilms. Ses deux premiers films, Les Évadés, et La Ligne Verte sont tous deux tirés d'ouvrages de Stephen King, et ont été cités aux Oscars. C'est au Lycée de Hollywood qu'il a rencontré Peter Sloane, le scénariste de The Majestic. Tous deux, dans la description de la petite ville de Lawson, ont voulu s'inspirer de l'univers de Capra. Ils ont d'ailleurs choisi Jim Carey en voyant en lui la " version moderne de l'homme de la rue ". Et l'acteur, après Man on the Moon et The Truman Show, montre une nouvelle fois que son répertoire ne se limite pas aux rôles de contorsionnistes grimaçants.
Pourtant la présence à l'affiche de la star n'assurera pas la rentabilité de l'opération et ne permettra donc pas au comique canadien de renouveler le hold up du box office hivernal 2001 avec The Grinch. Pour un budget total de 68 m de $, le film ne parviendra pas à couvrir la moitié de la somme sortie par le studio (final à 28 M de $ sur le territoire nord américain). Une sacrée contre performance pour l'acteur qui a du mal a drainer les foules dés qu'il ne fait plus le zozo. Critique et académie sont restées de glace, le public s'est focalisé sur Harry et les Hobbits… benjamin
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