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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Vertigo
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Production : Vertigo, ce qui me meut motion pictures, M6 Films, TPS cinema, Bac films Distribution : Bac films Réalisation : Cédric Klapisch
Scénario : Santiago Amigorena, Cédric Klapisch, Alexis Galmot
Montage : Yannick Kergoat
Photo : Bruno Delbonnel
Musique : Loïk Dury, Charlie O, Mathieu Dury, Sylvia Howard Durée : 111 mn
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Marie Gillain : Caty
Vincent Elbaz : Jean
Simon Abkarian : Lecarpe
Dimitri Storoge : Loulou
Zinedine Soualem : Mouss
Jocelyn Lagarrigue : Gilles
Diane Kruger : la call-girl
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Ni pour ni contre (bien au contraire)
France / 2003
05.03.03
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Cédric Klapisch est d’une fidélité sans failles envers les acteurs qui ont jonché sa carrière cinématographique. Au fil de ses films, on recroise toujours la même fine équipe de ses débuts, dans des rôles très différents. Vincent Elbaz, le " Chabert " dégingandé du Péril jeune, devient ici le cerveau d’une bande de voleurs avec ce côté flambeur et beau gosse qui lui allait si bien dans La vérité si je mens. Simon Abkarian et Zinedine Saoulem, présents tous deux dans Chacun cherche son chat, jouent des truands respectivement père de famille et meneur de revues pour call-girls. Le casting s’agrémente d’une nouvelle venue dans l’univers " klapischien " : la troublante Marie Gillain qui aime jouer de son physique angélique dans des compositions révélant à la fois la fraîcheur et la noirceur de ses personnages. Aux dires du réalisateur, elle a pris "du plaisir à faire un voyage chez les garçons, [à] tenir un flingue et [à] faire de la moto". Découverte dans Mon père ce héros aux côtés de Depardieu, ambassadrice pour Lancôme, elle a grimpé l’année dernière sur les planches du Théâtre Marigny dans "Hysteria", une pièce mise en scène par John Malkovich, qui décrit la courte et délirante rencontre entre Freud et Dali (avec déjà Vincent Elbaz).
La comédie est un genre que Klapisch maîtrise bien. Le succès du Péril jeune, d’Un air de famille ou de L’auberge espagnole l’atteste. Désirant s’éloigner des sentiers comiques, le cinéaste s’est essayé à la science-fiction dans Peut-être sans toutefois réussir à convaincre. Féru de policiers, il a voulu avec Ni pour, ni contre revisiter le polar en suivant les traces de "Melville, Huston, Jacques Becker et Scorsese" et redonner aux films de voyous leurs lettres de noblesse. Pour donner de la crédibilité à son propos, il a fait appel aux conseils d’un flic de la brigade de répression du grand banditisme et d’un ancien braqueur. L’action se concentre sur les Champs-Elysées où, explique le réalisateur, "les boîtes de nuit, les tripots et les call-girls" du Pigalle des années 50 se sont déplacés. Le tout est mis en lumière par Bruno Delbonnel qui a réalisé la photo du Fabuleux destin d’Amélie Poulain.
vanessa
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