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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Extremis Images, Alliance Communications Réalisation : Robert Lepage Scénario : Robert Lepage, André Morency Montage : Aube Foglia Effets spéciaux : Les productions de l'intrigue Durée : 85 mn
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Anne-Marie Cadieux : Sophie
Alexis Martin : Michel
Marie Brassard : Hanako
Richard Fréchette : Walter
Marie Gignac : Patricia
Eric Bernier : François-Xavier
Jean Leloup : (participation)
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Nô est inspiré de la pièce "Les 7 branches de la Rivière Ota" (création 1994). Le précédent film de Robert Lepage, Le Confessional a remporté plusieurs prix : Génie, Fipresci, Claude-Jutra...
Celui-ci fait l'ouverture du FFM de Montréal. Tourné en super 16 au Québec, il a coûté à peine un million de dollars pour 17 jours de plateau.
Pour la première en public du film de Robert Lepage, Nô, le public était au rendez-vous. La salle de l'Impérial à Montréal était complète.
A quelques heures de l'ouverture, les quelques centaines de chanceux ont beaucoup ri (notamment à la satyre politique et aux passages de Jean Chrétien à la TV).
La fin fut couronnée par des applaudissements. D'une manière générale on s'accorde à dire que le film est "divertissant". Façon médiatique de juger un film du bout des lèvres.
Lepage: "Ce n'est pas un film ambitieux"
Conférence de presse de l'équipe de Nô avec Robert Lepage (réalisateur), André Morency (scénariste), et les acteurs Anne Marie Cadieux, Marie Gignac, Richard Fréchette.
Lepage a évidemmment monopolisé les questions et donc les réponses... "Un film c'est toujours un compte-rendu sur des impressions personnelles. Je m'identoifie dans le perosnnage de Michel, politiquement impliqué, dans son romantisme, ses idéaux."
"En 70, j'avais 12 ans, j'étais livreur de journaux - Le Soleil - et j'étais à Québec. Donc mon regard est très différent de ceux qui étaient à Montréal.. Ce sont plutôt des souvenirs aigre-doux que je voulais transmettre. Il y avait deux combats: celui de shommes pour leur langue, leur culture, avec des bombes, et celui des femmmes qui cherchaient à se réapproprier leur corps."
"C'est mon premier film artisanal. C'est la première fois où j'avais un contrôle artistique absolu, sans co-producteurs."
"A tous les niveaux, les moyens étaient petits: on a donc redoublé d'imagination. C'est un film fait sans aucune prétention. Ce n'est pas un film ambitieux. C'est d'autant plus curieux qu'il soit en ouverture du FFM qu'on savait d'avance qu'il ne serait pas retenu dans les autres grands festivals."
"Toute la partie québécoise est en noir et blanche. Parce que la TV à l'époque diffusait en noir et blanc. Les souvenirs sont en N&B donc le Québec était noir et blanc. Le N&B sert aussi à rendre tragique le ton comique."
"La couleur à Osaka c'est du à l'utilisation des couleurs à outrances, déjà vues à Montréal lors de l'Expo 67. Il s'agissait de montrer un clash entre la réalité et la représentation de la réalité, entre le Québec et le Japon."
"C'est pas une grande idée de mise en scène mais dans ce cas ça s'utilisait bien."
"Mon travail est toujours le résultat d'une rencontre avec d'autres artistes. Les textes, les dialogues, les personnages appartiennent aux acteurs. C'est rafraîchissant de voir des acteurs qu'on ne voit pas beaucoup à la TV et au Cinéma. Souvent je ne suis pas touché par le jeu des comédiens qui amènent une image, un vécu créés dans des téléromans."
"Ce film est avant tout une affaire d'identité". vincy, alix
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