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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Hyperion Pictures, Intermedia Films, Miramax Films, Morpheus
Distribution : Bac films
Réalisation : Willard Carroll
Scénario : Willard Carroll
Montage : Pietro Scalia
Photo : Vilmos Zsigmond
Décors : Cindy Carr, Mark Poll
Musique : John Barry, Christopher Young, Moby, P.J. Harvey, Ben Lee
Costumes : April Ferry
Directeur artistique : Charlie Daboub
Durée : 124 mn
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Gillian Anderson : Meredith
Ellen Burstyn : Mildred
Sean Connery : Paul
Anthony Edwards : Roger
Angelina Jolie : Joan
Gena Rowlands : Hannah
Ryan Phillippe : Keenan
Dennis Quaid : Hugh
Jon Stewart : Trent
Madeleine Stowe : Gracie
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Playing by Heart (La carte du coeur - Dancing with architecture)
USA / 1998
11.08.99
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Avec un casting aussi sensationnel, difficile de ne pas parler de ce film. Tourné pour un budget relativement dérisoire, le scénario a été l'un des plus courus d'Hollywood. 11 rôles principaux (plus un chien de 80 kilos et un chat borgne), 27 lieux différents, 41 jours de tournage. Et seulement 14 millions de $. Miramax en fait déjà un de ses chouchous de l'année (comprendre en bonne position pour quelques nominations aux Oscars).
Si Gena Rowlands était la première a accepté le rôle (et la première à qui Carroll a proposé un rôle), c'est grâce à l'intervention de Harvey Weinstein (PDG de Miramax) que Sean Connery est rentré dans l'aventure. Tout le monde a donc diminué son salaire pour dire ces dialogues ciselés et jouer des scènes parfois à contre emploi. Le contraire d'un film Hollywoodien. Bref un trésor pour des comédiens. Angelina Jolie est déjà le plus garnd espoir côté Oscars. Et la présence du sexy Ryan Philippe, de la torride Angelina Jolie, de la X-filienne Gillian Anderson ou encore d'un Dennis Quaid méconnaissable devrait attirer un public assez varié.
Le titre premier était Dancing about Architecture. Invendable, le plus fade Playing by heart touchera peut être davantage ceux qui recherchent une comédie romantique pas comme les autres. Un amour qui n'a pas d'âge, 20 à 70 ans.
Ça peut paraître incroyable en lisant le casting: Sean Connery, Gena Rowlands, Ellen Burstyn, Anthony Edwards, Dennis Quaid, Gillian Anderson, Madeleine Stowe... Le tout dans un "petit" film de ...14 millions de $ !
Dancing About Architecture a été écrit, réalisé et co-produit par Willard Carroll. Le film a déjà son distributeur: Miramax.
Or, à la vue des premiers rushs, le studio d'Harvey Weinstein, spécialiste des films-surprises pour les Oscars (Il Postino, Le Patient Anglais, Good Will Hunting) a déjà pris une décision: avancer la date de sortie.
Prévu pour janvier 99, le film sera sur les écrans américains dès le 30 décembre, en route pour les statuettes.
Avec 27 lieux de tournages, un casting d'une dizaine de stars (toutes payées en dessous de leur salaire), et 41 jours seulement pour compléter les scènes, ce fut un défi.
Un miracle qui a eu lieu grâce à un esprit de camaraderie sur le plateau. Comme une troupe de théâtre. Jon Voight rendant visite à sa fille, une des comédiennes du film, par exemple, et lui faisant réciter son texte.
Le film est construit comme un puzzle, par couples, où presque personne ne se croise. Il s'agirait presque d'un film à suspens, un mystère à la Agatha Christie, mais sans cadavre.
Après différentes complications d'organisations, pour les dernières scènes, tout le casting fut réunit. En attendant que les médias se jettent sur cet ovni hollywoodien.
vincy
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