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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Renn
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Production : Claude Berri Distribution : Pathé Réalisation : Frédéric Auburtin Scénario : Laurent Touil-Tartour Montage : Guy Lecorne Photo : Willy Stassen Décors : Christian Marti Son : Pierre Gamet Musique : Jean-Yves d'Angelo Effets spéciaux : Frédéric Moreau Maquillage : Turid Follvik Durée : 95 mn
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Gérard Lanvin : San Antonio
Gérard Depardieu : Bérurier
Valéria Golino : l'italienne
Michel Galabru : Achille
Barbara Schulz : Marianne
Robert Hossein : le ministre
Michèle Bernier : Berthe
Eriq Ebouaney : Jeremie Blanc
Luis Rego : Pinaud
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San Antonio
France / 2004
21.07.04
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Première vraie collaboration de ces deux Gérard de notre terroir (ils s’étaient croisés dans Le choix des armes, d’Alain Corneau), San-Antonio a tous les attributs du film d’été à la française. Cette comédie d’action, déjà assurée d’un certain succès auprès des nombreux amateurs du personnage de Frédéric Dard, bénéficie de la présence de valeurs sûres du peloton cinématographique. En effet, il faut ajouter au duo Lanvin-Depardieu, les participations de Barbara Schultz (Un aller simple), de Valéria Golino (Hot Shots, Respiro), Michèle Bernier, Michel Galabru, Luis Rego, Robert Hossein… On y ajoute la présence en bikini d’un casting féminin relativement anonyme mais assez engageant et tout est là pour attirer le chaland.
Laurent Touil-Tartour a acquit les droits de tous les San-Antonio peu avant le décès de Frédéric Dard. Il décide alors de rédiger son premier scénario pour le cinéma. Après deux ans et demi de travail, il présente son scripte à l’illustre Claude Berri qui accepte de le produire. Les velléités de mise en scène de Touil-Tartour sont mises à mal, suite à un désaccord avec la production. C’est alors que Berri fait appel à Frédéric Auburtin qui le remplace au pied levé. Auburtin est une vielle connaissance du producteur-réalisateur puisqu’il avait été stagiaire, dix-neuf ans auparavant, sur Jean de Florette. Une relation de confiance s’était alors établie puisque le jeune homme fut, par la suite, promu assistant réalisateur sur Germinal et Lucie Aubrac puis sur l’Amant de Jean-Jacques Annaud (produit par Berri). San-Antonio est la deuxième réalisation au cinéma de Frédéric Auburtin, après Un pont entre deux rives. Tous les moyens ont été mis à la disposition du réalisateur pour conformer le film d’été le plus crédible possible. Les moyens financiers notamment, permettant cascades, courses-poursuites et explosions de circonstance. axel
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