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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Baltimore Spring Creek prod. Contagious films, Focus features, USA Films, Warner Bros.
Distribution : Warner Bros.
Réalisation : Neil LaBute
Scénario : Neil LaBute, Laura Jones, David Henry Hwang, d'après le livre de A.S. Byatt
Montage : Claire Simpson
Photo : Jean-Yves Escoffier
Décors : Ian Whittaker
Musique : Gabriel Yared
Costumes : Jenny Beavan
Durée : 102 mn
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Gwyneth Paltrow : Maud Bailey
Aaron Eckhart : Roland Mitchell
Jeremy Northam : Randolph Henry Ash
Jennifer Ehle : Christabel LaMotte
Lena Headey : Blanche Glover
Toby Stephens : Fergus Wolfe
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Possession
USA / 2002
04.09.02
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Le roman d'Antonia Byatt (à qui l'on doit déjà Angels and Insects) a reçu le fameux Booker Prize. Les droits avaient été acquis par la productrice Paula Weinstein avant de recevoir le prix. Il fallut bien plus de temps pour trouver le réalisateur qui parlerait de manière jutse de cette "politique sexuelle" si différentes entre les deux périodes (le romantisme victorien et le contemporain).
 
Il coupa les poèmes d'Ash et Cristabel, les discours sur la société et la politique victorienne, et ajouta des dialogues signés de sa propre plume, traduisant ainsi ses pensées singulières sur le couple et la sexualité. On retrouve d'ailleurs un thème récurrent : la moralité autour de la sexualité (et ainsi les désirs les plus tabous).
C'est le quatrième long métrage du réalisateur, découvert avec In the company of Men. C'est aussi la quatrième collaboration cinématographique avec l'acteur Aaron Eckhart (Erin Brockovich). Le film, tourné fin 2000, devait intialement sortir en septembre 2001 avant d'être décalé à l'été 2002, soit quasiment deux ans après le premier clap. Gwyneth Paltrow, tout juste Oscarisée avec un rôle très britannique (Shakespeare in love) prolonge cet aspect littéraire en devenant étudiante. Elle a navigué dans les univers loufoques de Wes Anderson, des frères Farelly et d'Austin Powers entre temps. Ce coup-ci on l'entend même dire deux phrases en français. Jeremy Northam est un visage connu mais une vedette méconnue. L'acteur anglais a joué chez Ivory, Mamet, Parker, et récemment dans Gosford Park d'Altman. Jennifer Ehle est plus connue pour ses prestatations théâtrales. Au cinéma, on l'a vue dans Oscar Wilde et Sunshine.
Produit par la société de Barry Levinson, le film a fait appel au directeur de la photographie français, Jean-Yves Escoffier, qui avait déjà éclairé Good Will Hunting, Rounders, Trois hommes et un couffin, Les amants du Pont Neuf...
Le film est présenté à Deauville avant de sortir en France dans la foulée. Son succès potentiel reste limité, puisque même aux USA il reste confiné dans des scores dignes des films indépendants, ne pouvant espérer plus de 15 millions de $ au B.O.
Entre temps, Neil LaBute a tourné The Shape of Things d'après sa pièce (sortie prévue début 2003). Actuellement, il met en scène une nouvelle pièce, "The Mercy seat", qui sera jouée sur Broadway par Sigourney Weaver et certainement Aaron Eckhart.
vincy
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