Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Téléma, Le Studio Canal +, Havas Images, Gimages, France 2 Cinéma
Distribution : Bac Films
Réalisation : Guillaume Nicloux
Scénario : Guillaume Nicloux, Jean-Bernard Pouy, Patrick Raynal
Montage : Stéphane Pereira
Photo : Pascal Gennesseaux
Musique : Alexandre Balanescu, Laconic
Costumes : Jacqueline Bouchard
Durée : 100 mn
 

Jean-Pierre Darroussin : Gabriel Lecouvreur
Clotilde Courau : Cheryl
James Faulkner : Thomas
Julien Rassam : Le travesti
Julie Delarme : Sandra
Aristide Demonico : Pedro
Frédéric van den Driessche : Nicolas Lesprit
Yves Verhoeven : la fouine
 

 
 
Le poulpe


France / 1998

07.10.98
 

Le Pouy du Poulpe:

Le livre Bye Bye Bahia


Le "père" du "Poulpe" est Jean-Bernard Pouy, auteur en 1983 de "Spinoza encule Hegel" et signature-phare de la Série Noire. Ce fils d'un employé de la SNCF voulait alors relancer la littérature dite "de gare" avec des livres pas trop chers (de 39 à 42 francs) et faciles à lire.
Il lance aux éditions Baleine la collection, en hommage aux "pulp fictions", cette littérature bon marché en vogue aux Etats-Unis jusqu'aux années 50, et clin d'oeil au célèbre film de Quentin Tarentino.
En exergue de "La petite écuyère...", Pouy plante le décor: "Le poulpe, ça ne s'attendrit pas. Faut taper dessus à coups de marteau". Gabriel Lecouvreur, alias "Le poulpe", est un jeune homme "grand et balèze", ainsi surnommé en raison de ses trop longs bras ballants.
"Simplement quelqu'un qui contre-balance la vacherie du monde en tatanant quelques indélicats, en remettant des salauds sur le chemin de la rédemption, en expérimentant une technique toute personnelle de reprise individuelle", précise l'auteur.
Partant de "ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde", le détective libertaire, antilepéniste, "qui aura 40 ans à l'an 2000", évolue dans le 11ème arrondissement parisien, entouré de Gérard, le patron fort en gueule de son "rade" préféré, "Au pied de porc à la Sainte-Scolasse", de Pedro, l'imprimeur anarchiste fournisseur de "flingues", et de Cheryl, sa concubine, shampouineuse de son métier.

NOM : Gabriel Lecouvreur, dit "Le Poulpe"
SIGNES PARTICULIERS : Les pompes. Blanches en cuir souple ou rouges en toile rêche. L'essentiel est de se sentir bien dedans, et en général, ceux à qui elles appartenaient n'en ont plus besoin.
METIER : ni flic, ni détective. Accessoirement attaché de presse.
SALAIRE : se paye sur la bête.
AMOUR : Cheryl. A condition de ne pas entrer trop tard... Parce que quand Le Poulpe est en tournée, la torride coiffeuse s'offre des inventaires particuliers.
LIEU DE VISITE : Les endroits cultes et les lieux de culte, la rade du port et les rades des villes.
CITATION PREFEREE : "A force d'enculer les poules, on finit par casser des oeufs".

NOM : Cheryl
OCCUPATIONS : Coiffeuse. Spécialiste en mèches.
TENDANCES : Sexuelles. Avec la langue. Parfois sans les mains.
LECTURES : Princesses du Monde et Union.
LOISIRS : Tir, cartons et lèche-vitrines.
CONVICTION : 2 tiens vaut mieux qu'1 tu l'auras.
DIALOGUE : "Ouais, ben ce soir, pignole, tu te la mets sur l'oreille !".
 
chris
 
 
 
 

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